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UNITE DES VALEURS
18 décembre 2015

2- DÉVELOPPEMENT DE LA SITUATION EN R.D.C

2- DÉVELOPPEMENT DE LA SITUATION EN R.D.C : Me MICHEL OKONGO LOMENA CANDIDAT PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À L'ÉLECTION DE 2016 AVAIT PRÉVU CE QUI ARRIVE. JE VOUS LAISSE RELIRE CETTE LETTRE OUVERTE ADRESSÉE À MONSIEUR ÉVARISTE BOSHAB ALORS SECRETAIRE GENERAL DE PPRD EN DATE DU 12 AOÛT 2014.

 

PRESIDENT NATIONAL

 

Kinshasa, le 12 août 2014

 


REMIS À MAIN PROPRE

 

À l’attention de Monsieur


Evariste BOSHAB

Secrétaire Général de PPRD
à Kinshasa
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
------------------------------------------

 

Réf. : N°0178/UV/PN/KIN/08/2014

 

Concerne : lettre ouverte

 

Monsieur le Secrétaire Général,

 

Ne pouvant me contenir, je me permets de réagir sous forme de la présente lettre ouverte qui vous est adressée accompagnée de mes salutations patriotiques, dans le but de vous amener à admettre qu’on ne peut tenter de retenir la roue de l’histoire en marche au risque de se faire mal. C’est malheureusement ce que vous tentez de faire.

 

Certes, j’en conviens qu’en démocratie, chacun est libre d’exprimer son opinion ; mais encore, faudrait-il l’assumer.

 

L’histoire politique de notre pays a commencé quelque part avec des acteurs qui ont respectivement fait leurs temps et qui se sont effacés au fil des années ; les uns en douceur, et d’autres par contrainte parce qu’ils n’ont pas su interpréter les signes de temps. C’est dans ce contexte que votre régime est arrivé au pouvoir en mai 1997.

 

En 1997, vous étiez les bienvenus parce que notre peuple voulait un changement politique face au précédent régime dont l’usure du pouvoir avait rendu insensible à ses malheurs, mais aussi incapable de répondre à la fois à ses attentes et à ses aspirations.

 

Vous étiez les bienvenus parce que non seulement le peuple congolais avait soif du changement après tant d’années de dictature, mais surtout parce qu’il avait cru en vous ;

 

Vous étiez les bienvenus parce que vous aviez affirmé être différents du régime que vous aviez chassé du pouvoir avec pourtant l’aide de ce même peuple qui a facilité votre entrée en RDC, vous accompagnant dans la prise de chaque province, ville, district, localité et village.

 

Aujourd’hui, ce même peuple qui vous a accueilli à bras ouverts ne veut plus de vous parce que vous n’avez pas répondu à ses attentes ; vous l’avez trahi. Surtout, ne dites jamais au peuple congolais que c’est la faute au seul Président Joseph Kabila, mais ayez plutôt le courage et l’honnêteté politique de désigner clairement ceux dont vous avez fait allusion lors de votre discours à Mbandaka en affirmant ce qui suit : «n’oubliez pas qu’il y a des camarades que le parti a soutenu et élevé, des camarades qui ont mangé dans la main de Joseph Kabila ; et qui n’ont pourtant pas hésité de le trahir ».

 

Même si votre responsabilité n’apparait pas dans votre acte d’accusation alors que tous, nous savons que vous êtes l’un de ˮceux qui mangent dans la main du Chef de l’Etatʺ, vous feriez mieux de comprendre que ceux dont vous avez fait allusion et qui ont trahi le Président Kabila, n’ont pas seulement trahi un homme, mais plutôt l’ensemble du peuple congolais, d’autant plus que le Président de la République est le Chef de l’Etat. Il représente la nation (article 69 de la Constitution de la RDC).

 

Dans le cas en l’espèce, vous devez reconsidérer «votre conception» sur la trahison dont vous avez fait mention dans votre discours d’ouverture à Mbandaka et admettre que c’est le PPRD adoubé des tous les partis politiques qui font partie de la Majorité présidentielle qui a trahi non pas un homme, mais le Congo tout entier à travers la personne du Chef de l’Etat.

 

Cette trahison, c’est aussi le fait que vous ayez en 2001 fait monter dans l’arène politique un jeune homme de 29 ans, en l’occurrence Joseph Kabila Kabange, dépourvu alors d’expertise politique derrière lequel vous vous êtes alignés non pas pour l’aider à accomplir la mission qui était la sienne, mais plutôt pour vous enrichir respectivement et marcher sur tout un peuple au point de hisser la RDC sur le dôme des pays les plus misérables au monde, notamment en lui imposant une marche à reculons alors que le Brésil, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud entre autres, qui sont les pays avec lesquels la RDC était alignée sur une même ligne du départ dans la course au développement, ont réussi respectivement leur envol économique et font partie des pays émergeants, laissant la RDC s’afficher au bas de l’échelle de l’indice de développement humain (IDH).

 

On peut tromper un peuple une, deux ou trois fois ; mais on ne peut le tromper tous les temps…

 

Le peuple congolais dit «Assez» parce que cette tragi-comédie a trop duré. À défaut d’une nouvelle émergence politique, il faut désormais à la RDC une nouvelle gouvernance. Sous le précédent régime, lorsque la RDC avait été précipitée dans le chaos, toute l’élite politique avait pointé Mobutu comme seul responsable alors que vous étiez nombreux à se servir de lui comme on se sert d’une ombrelle pour piller, tuer et assassiner.

 

Aujourd’hui, l’histoire est en train de se répéter plus ou moins avec les mêmes acteurs politiques, mais avec à l’affiche un autre Chef de file, en l’occurrence Joseph Kabila, qui assume seul ce que vous n’arrêtez de concocter contre le peuple congolais en vos différentes qualités «d’Experts de la Majorité présidentielle» sous la houlette du PPRD.

 

Pour avoir été de 1994 à 1996, Président (succédant ainsi à André Ngandu Kisase) de la FORCE POUR LA LIBERATION DU CONGO KINSHASA (FODELICO) mouvement au sein duquel s’identifiaient tous les combattants des libertés qui se sont retrouvés au Soudan, en Ouganda et en Tanzanie parmi lesquels figurait entre autres, Feu Mzee Laurent Désiré Kabila (paix à son âme), j’aurai pu me réclamer de l’AFDL si je l’avais voulu. Mais cela ne m’avait pas tenté.

 

Voulez-vous expliquer au peuple congolais quelles sont «les mesures importantes» que vous avez annoncées «afin que la révolution du 17 mai 1997 triomphe et que la Majorité conserve le pouvoir » selon votre discours tenu devant vos militants à Kinshasa ?

 

On peut tromper un peuple une, deux ou trois fois, mais on ne peut le tromper tous les temps…

 

Je reconnais que personne, ni aucun parti politique n’a à lui seul le monopole du peuple congolais. Je souscris de ce fait à votre approche lorsque vous affirmez que : «Ce peuple que d’aucuns se réclament être les porte-paroles n’a donné mandat qu’à ses élus et garde aussi la possibilité de s’exprimer directement par la voie de référendum. Qu’on cesse donc, de distraire la population en tentant de s’approprier indûment le peuple qui ne peut être la propriété de personne».

 

En envisageant en filigramme la possibilité de consulter le peuple par référendum sachant que plus de 25 millions, soit 1/3 de nos compatriotes ne savent ni lire ni écrire, ne pensez-vous pas que vous voulez consulter un peuple dont une catégorie serait dépourvue de capacité de discernement due à l’analphabétisme alors que l’article 44 de la Constitution de la RDC recommande son éradication ? Qu’a fait votre gouvernement à ce sujet ? Voulez-vous par une simple formalité, consulter les Congolais par la voie référendaire afin de se servir d’eux tel un marchepied pour réaliser vos ambitions personnelles ?

 

Sachant qu’il y a des blessures qui se cicatrisent difficilement, lorsque vous vous obstinez à réviser la Constitution au gré de vos intérêts, ne voyez-vous pas que vous êtes en train d’ouvrir une boite à pandores que vous ne saurez renfermer au risque de plonger notre pays dans une période d’incertitude en provocant une nouvelle crise de légitimité alors que celle de novembre 2011 n’est pas encore résolue, en dépit de l’organisation des Concertations Nationale ; de la promesse de mise en place d’un gouvernement de cohésion nationale et du vote d’une Loi d’Amnistie qui fait la part belle aux auteurs des crimes de guerre et crimes contre l’humanité issus du M23 ?

 

Prenez le temps de survoler l’histoire de notre pays et vous vous rendrez compte que c’est la Constitution de 2006, celle que vous n’arrêtez de charcuter qui vous a donné la légitimité que vous n’aviez pas à votre arrivée au pouvoir en 1997 et dont vous étiez incapables de vous la procurer par les armes laissant le peuple congolais écartelé entre le RDC-Goma et alliés, le MLC et l’AFDL, chacune de ses trois composantes administrant une portion de notre territoire.

 

En exhumant le dossier lié à la révision constitutionnelle, vous donnez au peuple congolais une occasion d’établir les responsabilités sur la révision constitutionnelle du 20 janvier 2011 dont vous êtes l’un des principaux artisans, car le 15 janvier 2011, sous votre présidence, l’Assemblée nationale et le Sénat s’étaient réunis en Congrès pour adopter le projet-loi portant révision des articles 71, 110, 126, 149, 197, 198, 218 et 226 de la Constitution de la RDC, prétextant que ‘‘ceux-ci se relèvent handicapants et inadaptés aux réalités politiques’’ (Voir exposé des motifs, JOURNAL OFFICIEL DE LA RDC, 52ème année, page 3).

 

De quelles réalités politiques alors s’agissaient-elles ; les vôtres ou celles de notre nation ?

 

Peu importe votre réponse, vous serez tôt ou tard rattrapé par l’histoire et sommé de rendre compte aux Congolais, car le faisceau lumineux de l’histoire de notre pays sera braqué sur chacun d’entre vous afin de démasquer tous les bourreaux du peuple congolais depuis l’indépendance de notre pays à nos jours.

 

Votre famille politique demande qu’on lui accorde plus du temps et plus des pouvoirs afin de lui permettre d’achever l’œuvre qu’elle croit inachevée alors que pendant dix-sept ans vous avez été incapables de doter chaque Congolais d’une carte d’identité nationale ; vous avez été incapables d’offrir des bourses d’études aux étudiants Congolais alors même qu’au plus fort de la dictature sous le précédent régime, au moins chaque étudiant congolais était bénéficiaire d’une bourse d’études ; vous avez été incapables de construire des logements sociaux pour nos populations, contraignant certains d’entre eux à cohabiter avec des morts notamment en construisant leurs demeures respectives dans des cimetières ; vous avez été incapables de mettre en place une sécurité sociale pour les personnes indigentes ; sous votre règne, les Congolais se nourrissent des ossements de poulets (mikobos ) dont la chair aurait servi à la fabrication de la charcuterie ; sous votre règne, les cimetières à travers la RDC se sont accrus à une vitesse vertigineuse, preuve d’une autre forme de croissance qui n’est malheureusement pas reprise par le registre de vos acquis politiques.

 

Votre famille politique demande qu’on lui accorde plus du temps et plus des pouvoirs afin de lui permettre d’achever l’œuvre qu’elle croit inachevée, mais qui vous dit que vous devez construire le Congo jusqu’à la fin des temps ? Ne savez-vous pas que l’action de l’Etat s’inscrit en principe dans la durée ? Autrement dit Adam et Eve seraient encore parmi nous…

 

Vous avez, durant le temps qui vous a été imparti, fait votre part que personne ne peut vous enlever, car inscrite dans l’histoire et le registre de bilans. Les Congolais retiennent entre autres, que vous avez créé et aménagé les routes ; que vous avez stabilisé le taux de change entre le franc congolais et le dollars US qui est une monnaie de référence ; mais ils se souviennent aussi vous avoir pour cela confié deux mandats, et que même s’ils auraient voulu en faire plus, la Constitution de notre pays ne leur permettrait pas. Alors ne les y poussez pas au risque de les précipiter dans l’arbitraire pour vous y rejoindre.

 

Monsieur le Secrétaire Général, le chevauchement de l’état émotionnel que vous affichez est révélateur de votre incapacité à diriger. Mettez plutôt à profit les deux ans qui vous restent pour accomplir la suite de votre programme politique au lieu d’aller affronter les conditions atmosphériques à Mbandaka au point d’en vouloir à Dieu le créateur en des termes impétueux à savoir : «Hier, l’avion n’a pas pu atterrir à cause de conditions atmosphériques délétères. Aujourd’hui c’est un oiseau qui s’était introduit dans le moteur. Lobi nayaki na pepo, nakoma na aéroport, nakokaki kokita te. Nyonso wana kaka makambo mabe ya banguna» (vos propos à Mbandaka).

 

Nous ne vous laisserons plus charcuter la Constitution et faire porter le chapeau à une seule personne fut-il le Chef de l’Etat, telle est la tradition politique dans notre pays, quand bien même que le Président de la République ait sa part de responsabilité. Sachant que la culpabilité n’est pas héréditaire, vous devez plutôt vous préparer à assumer la vôtre.

 

Faut-il vous rappeler qu’en feignant de tirer verbalement à bout portant sur l’Opposition politique que vous n’arrêtez de fustiger, c’est à vrai dire sur le Président Kabila que vous êtes en train de tirer par ricochet ? Cela justifie l’impression qu’ont les Congolais selon laquelle ils y voient se développer davantage une opposition interne contre le Chef de l’Etat au sein de la Majorité présidentielle.

 

Ne faites pas comme les douze apôtres de Jésus-Christ qui se croyaient tous innocents jusqu’à l’instant où un morceau du pain donné par Jésus trancha...Et le masque tomba.

 

«Ils (les opposants) ne doivent donc pas nous brandir leur rêverie comme étant la volonté du peuple» avez-vous déclaré devant vos militants à Kinshasa.

 

Sincèrement, lequel est en état de rêverie lorsque vous pensez vouloir conserver le pouvoir en usant de la force au point de déclarer que «l’homme qui fait détient également le pouvoir de défaire» ?

 

Entre juristes, nous savons que la force ne fait pas le droit. Revenez à la raison, cher compatriote, car la force des mots est plus importante que la violence des mots que vous utilisez.

 

À Mbandaka, vous avez affirmé que «l’ambition légitime de tout parti politique au pouvoir est de le conserver en l’exerçant conformément aux aspirations fondamentales de la population». Ne voyez-vous pas que vous venez de faire un glissement vers l’autocratie, car la seule possibilité qui vous est offerte pour conserver le pouvoir, c’est de poser des actes politiques associés au strict respect de la Constitution et des lois de la République auquel nous sommes tous astreints, car en ce qui vous concerne, vous êtes loin de répondre aux aspirations du peuple congolais.

 

Bien que le pouvoir politique soit tellement attractif, vous ne pouvez vous déroger aux principes immuables qui font que dans la vie d’une nation, les Hommes passent, mais les institutions restent. Désormais, le peuple congolais doit être dirigé ; il ne doit pas être dominé.

 

Sachant lire «entre les lignes» ; et sachant également déceler ce qui peut y avoir entre «la lettre et l’esprit de la lettre», je peux aisément comprendre le sens que vous avez voulu donner à vos déclarations au sujet du pouvoir que vous entendez conserver à tout prix alors que nous savons pertinemment qu’ayant acquis une maturité politique qui lui manquait à son arrivée au pouvoir, Joseph Kabila de 2001 ; 2006 et 2011 n’est plus le même que celui que vous aviez manipulé et trahi durant toutes ces années selon la tradition congolaise, car il en fut également ainsi avec Mobutu.

 

Le Président Joseph Kabila a fait son apprentissage à la tête de l’Etat et a finalement compris, je l’espère, ce que chaque Expert de la Majorité présidentielle représente réellement pour le Congo en bien ou en mal. Aujourd’hui, il faut avouer que le Chef de l’Etat n’est plus le même que celui qu’il était en 2001. Pour avoir fait son apprentissage à la tête de notre pays en exerçant les plus hautes fonctions qui soient, il a certainement muri. C’est malheureusement à cet instant que vous, Monsieur le Secrétaire Général, semblez vous ressaisir pour, en vous entendre dire, commencez à travailler. Non ! Laissez donc le Chef de l’Etat achever ce qu’il avait commencé selon le mandat qu’il a reçu de son peuple.

 

On peut tromper un peuple une, deux ou trois fois ; mais on ne peut le tromper tous les temps…

 

Enfin, je remercie le Chef de l’Etat, Monsieur Joseph Kabila Kabange qui me lit en copie de bien vouloir rappeler à l’ordre et à la retenue, le PPRD et toutes les composantes de la majorité présidentielle qui se révèlent être un attelage dangereux pour la suite des temps.

 

J’en appelle à la sagesse du Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Aubin Minaku, dont nombreux pensent que sa présence au mini-congrès de Mbandaka était pour préparer les esprits au sein de la majorité parlementaire composée que détient jalousement le PPRD à la Chambre basse, à renvoyer l’ascenseur à son parti dès qu’une requête en révision de la Constitution lui serait adressée.

 

Je requiers la vigilance du Président du Sénat l’Honorable Léon Kengo wa Dondo qui aurait, selon le journal LE PHARE, annoncé à l’ouverture de la session parlementaire le lundi 16 mars 2014, que la révision de la Constitution figurait au nombre des matières inscrites à l’ordre du jour.

 

Monsieur le Secrétaire Général, faut-il vous rappeler que les mutations politiques comportent à la fois des menaces et des espoirs ?

 

Au cas où vous serez tenté d’assimiler la perte prochaine de vos privilèges politiques aux menaces de vos intérêts personnels, sachez surtout que la nouvelle saison politique qui s’annonce dans deux ans, constitue une source d’espoirs pour notre peuple qui veut à tout prix qu’il y ait un nouveau départ qui puisse permettre à notre pays de retrouver la crédibilité internationale afin que soit consolidée davantage la cohésion nationale. Sachez également que l’avenir d’une nation vaut mieux que celui d’un individu. Vous êtes appelé à privilégier l’intérêt national pour que vive à jamais la République démocratique du Congo.

 

Mes salutations patriotiques

 

Me Michel OKONGO LOMENA
Président national de Unité des Valeurs

 

Copie pour information adressées à :

 

S.E. Monsieur Joseph Kabila Kabange, Président de la République ;
Honorable Aubain Minaku, Président de l’Assemblée Nationale ;
Honorable Léon Kengo Wa Dondo, Président du Sénat ;
S.E. Ministre de l’initiation à la nouvelle citoyenneté ;

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Médias.

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UNITE DES VALEURS
  • Créé à Lausanne, en Suisse, en date du 7 mars 2009 par Maître Michel OKONGO LOMENA, Unité des Valeurs (UV) est un parti politique de l’Opposition qui est à ce jour bien ancré à l’intérieur de notre pays la RDC et bien représenté à travers le monde.
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