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UNITE DES VALEURS
21 décembre 2015

INTERVIEW AU JOURNAL LA RELANCE DE CE LUNDI 21 DÉCEMBRE 2015 DE Me MICHEL OKONGO LOMENA, CANDIDAT PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À L

 

L’actualité politique congolaise est bouillante. Soucieux de fixer l’opinion tant nationale qu’internationale, votre journal, LA RELANCE, a enfourché ses instruments de travail et est allé recueillir au Siège de UNITE DES VALEURS parti politique de l’Opposition, le point de vue de Me Michel OKONGO LOMENA, Candidat Président de la République à l’élection de 2016, sur un certain nombre des sujets d’actualité. Ce dernier a bien voulu se prêter au jeu de questions-réponses ; lisez :

 

La RELANCE : Monsieur le Président, par quel bout voulez vous prendre l’actualité politique congolaise réputée retentissante ?

 

Me OKONGO : N’ayant pas le monopole de la RDC, je m’en tiens volontiers à ce que vous avez planifié pour notre entretien de ce jour…

 

La RELANCE : Quelle appréciation faites-vous du discours du Chef de l’Etat sur l’Etat de la nation ; êtes-vous satisfait des propos tenus par ce dernier en présence de deux Chambres des Représentants ?

 

Me OKONGO :  Merci pour la question. Je tiens avant tout à restaurer l’ordre des priorités en RDC. Pourquoi vous obstinez-vous à remettre davantage le Président Joseph Kabila au centre de la vie politique congolaise, lui qui appartient au passé ? Je ne vois pas en quoi le discours du Président de la République sur l’Etat de la Nation peut-il constituer un élément à placer en tête des sujets d’actualité qui intéressent à la fois les Congolais et la vie de la nation. S’agissant du discours de Chef de l’Etat dont vous venez de faire allusion, rien n’empêche qu’on en parle ici en un seul train, mais j’aurai souhaité que nous puissions aborder en primaire des sujets qui préoccupe notre peuple.

 

La RELANCE : lesquels par exemples ?

 

Me OKONGO : les sujets d’avenir parmi lesquels le social des Congolais, la tenue des élections, les perspectives d’avenir pour faire de la RDC un pays stable et fort au cœur de l’Afrique ; la flagrance au sujet de la nomination des Gouverneurs dans certaines provinces ; la plainte du Chef de l’Etat pour dénonciation au sujet des 15 milliards des dollars américains détournés chaque année par ses collaborateurs ; et tant d’autres sujets...

 

La RELANCE : allez-y, s’il vous plait, Monsieur le Président

 

Me OKONGO : toute ma pensée est portée vers l’avenir de notre pays. Je n’oublie surtout pas que j’ai un engagement et un défi national à relever pour que les Congolais retrouvent la raison de vivre, mais aussi le bien-être auquel ils aspirent. Je veux faire en sorte que chaque Congolais ait une carte d’identité nationale en lieu et place de la carte d’électeur avilissante qui nous sert de carte d’identité nationale, celle-ci étant inappropriée. En étroite collaboration avec mon parti politique et en complicité avec le peuple congolais, j’ai élaboré un programme politique qui fera de la RDC une des puissances agricoles au monde. L’élevage et la pêche seront mis en valeur afin renouveler à la fois l’outil de production et d’élargir le marché de l’emploi. Le but sera de diversifier nos sources de revenus afin de ne plus être dépendants uniquement de nos ressources minières. Mon programme qui sera dévoilé lors de la campagne électorale permettra à notre pays de procéder davantage à la création des plusieurs millions d’emplois en se basant sur la création des petites et moyennes entreprises (PME) à grande échelle. L’éducation étant la base de tout processus de développement, nous allons reformer le système d’éducation notamment en y consacrant un budget conséquent. Nous allons également inscrire la lutte contre l’analphabétisme parmi nos priorités. Il en sera de même pour les logements sociaux et la santé, deux secteurs prioritaires dont les solutions à apporter sont déjà élaborées, car il ne suffit pas seulement de déplorer le nombre élevé des morts relatif à la politique gouvernemental en matière de logements sociaux dont les pluies diluviennes sont venues relever la carence, mais il s’agit d’agir en amont et au plus tôt. La prise en charge des personnes indigentes, des personnes de troisième âge, des orphelins, des personnes aveugles, ainsi que des personnes à capacité de mobilité réduites est prévue dans la configuration du Congo de demain tel qu’établi dans mon programme politique. L’artiste congolais devra jouir du fruit de ses œuvres qui seront également une source de revenues pour l’Etat. Je m’engage à améliorer le statut de l’artiste congolais et de créer des infrastructures appropriées devant contribuer à l’épanouissement de ce dernier, notamment en préservant ses œuvres contre la piraterie. Je ferai en sorte que des grandes salles de spectacles, de production et d’exposition soient érigées partout en RDC afin de promouvoir le secteur. La réhabilitation des conditions des sportifs congolais constitue l’une des taches prioritaires de mon programme politique. La relance du Tourisme et loisirs constitue un impératif. L’amélioration des conditions dans l’Armée, la police et les services de renseignements est inscrite au premier chapitre de nos priorités. J’ai démontré que sans ressources financières, la réalisation de ces projets ne sera pas possible. J’engagerai des reformes dans le secteur de la justice afin de garantir une justice pour tous. J’ai également démontré, chiffre à l’appui, qu’en dépit de l’anéantissement de notre outil de production depuis l’entrée de l’AFDL, la RDC a la capacité financière de se doter d’un budget annuel d’au moins 100 milliards de dollars américains dès l’exercice 2017-2018. Cela est possible grâce, entre autres, à l’élargissement et à la préservation de l’assiette fiscale ; à la canalisation de toutes les recettes fiscales et non-fiscales vers le Trésor public ; à l’arrêt du coulage des recettes ; à l’arrêt de vol, pillages, détournement… Vous constaterez à ce sujet que le Chef de l’Etat nous a donné raison juste après la publication de notre rapport notamment en dénonçant le détournement par ses proches, chaque année, d’une somme de 15 milliards de dollars US et en assignant en justice les auteurs présumés. Bien que ne cernant pas les contours de cette affaire, et partant, du chiffre avancé par le Chef de l’Etat, tout porte à croire que plus de 200 milliards de dollars ont été ainsi détournés depuis 2006 en raison de 15 milliards/l’An. Bien que les 15 milliards/l’An revendiqués par le Président de la République soient de loin en deçà du 109 milliards/l’An comptabilisés par les experts de Unité des Valeurs, une reconnaissance tacite du vol et détournement vient d’être établie. Les Congolais attendent la suite. Voilà ce qui intéresse les Congolais.

 

La RELANCE : Qu’à cela ne tienne, vous avez été investi Candidat président de la République par votre parti politique en marge de la prochaine élection présidentielle, pensez-vous que les élections auront lieu dans ce pays ? Si oui, dans quelles conditions ?

 

Me OKONGO : Il ne m’appartient pas de définir les conditions des prochaines élections attendues par les Congolais pour 2016, car celles-ci sont définies par la Constitution ainsi que par des nombreux instruments juridiques que dispose notre pays. Pour votre information, le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Commission électorale nationale indépendante, quatre-vingt dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice (Article 73 de la Constitution).  Il sied également de préciser qu’il est instituée par la Constitution de notre pays, une Commission électorale nationale indépendante dotée de la personnalité juridique, chargée de l’organisation du processus électoral, notamment de l’enrôlement des électeurs, de la tenue du fichier électoral, des opérations de vote, de dépouillement et de tout référendum (article 11). Selon la disposition précitée, la CENI assure la régularité du processus électoral et référendaire. C’est donc vers cette institution d’appui à la démocratie que nous nous tournons pour la suite du processus d’autant plus que la Loi organique n°13/012 du 19 avril modifiant et complétant la Loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI, en son article 3, confère à cette institution la charge de l’organisation de tout processus électoral et référendaire et d’en assurer la régularité. C’est en effet cette régularité que les Congolais réclament. Je note cependant que dans sa requête en interprétation adressée à la Cour constitutionnelle le 29 juillet courant, la CENI a  sollicité entre autres, l’avis de la Cour sur la poursuite du processus électoral tel que planifié par sa décision n°001/CENI/BUR/15 du 12 février 2015 portant publication du calendrier des élections provinciales, urbaines, municipales et locales de 2015 et des élections présidentielle et législatives de 2016 relativement à l’organisation, dans le délai, des élections provinciales prévues le 25 octobre 2015. Et lorsque le Chef de l’Etat entrevoit en filigramme un autre mode du scrutin prétextant l’absence de moyens financiers, les Congolais en sont scandalisés. Je suis pour ma part, en droit de me poser la question de savoir si le régime au pouvoir a réellement la volonté d’organiser les élections dans les délais. Qu’importe, la proposition du Chef de l’Etat renvoi à la jurisprudence en la matière, et pousse le peuple congolais, sur demande du Président de la République, à envisager un mode scrutin à main levée déjà appliquée dans notre pays du temps de M’zee Laurent Désiré Kabila, et qui serait par ailleurs moins couteux. Peu importe ce que la Majorité au pouvoir manigance pour tenter d’éviter la tenue des élections dans les délais constitutionnels, un fait est à retenir : c’est que les Congolais veulent coûte que coûte avoir des élections en 2016 afin de se choisir des nouveaux dirigeants politiques capables de porter leurs aspirations.

 

La RELANCE : Que dites-vous du Dialogue national inclusif initié par le Chef de l’Etat et qui tente de supplanter les élections, seriez-vous parmi les non-partants que le Président de la République mets dans son collimateur ?

 

Me OKONGO :  Lorsque le Chef de l’Etat cesse d’être le symbole de l’unité nationale tel que le lui recommande l’article 69 de la Constitution et menace une partie de son peuple, cela pose un problème d’éthique. L’attitude du Président de la République inquiète davantage et risque de mettre en péril la démocratie. Figurez-vous, la loi portant statut de l’Opposition politique qui régit l’Opposition politique prévoit en son article 15 qu’aucun membre de l’Opposition ne peut être interpellé, recherché, détenu ou jugé en raison de ses opinions politiques exprimées dans le respect de la Constitution et Règlement de la République. De même, l’article 23 de la Constitution de la RDC reconnait à toute personne le droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’expression ou de ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs. On ne peut qualifier de récalcitrants tels que le font les communicateurs de la Majorité Présidentielle, certains des Congolais qui ne souhaitent pas participer au dialogue initié par le Chef de l’Etat le jugeant sans objet et inopportun. Notre refus de participer au Dialogue relève de notre droit à la liberté d’expression et de conviction que je venais d’invoquer. Ce droit est immuable, car il est constitutionnel, voyez-vous ? 

 

 La RELANCE : Que pensez-vous, Monsieur le Président, de la mise en garde de monsieur Flory Kabange Numbi, Procureur général de la République contre tous ceux qui auront à brandir l’article 64 de la Constitution ?

 

Me OKONGO :  C’est une atteinte à la liberté fondamentale et une opération d’intimidation qui risque de ternir davantage l’image de la justice de notre pays. Venant du Ministère public, ces menaces sont extrêmement graves, et elles sont en tout cas déplacées. Il y a tout même lieu de noter la violation de l’article 60 de la Constitution de la RDC qui prévoit que ”le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales consacrés dans la Constitution s’impose aux pouvoirs publics et à toute personne”. L’appareil de l’Etat ne doit pas être utilisé pour brimer tout un peuple. Il est regrettable de constater que le Procureur général se soit trompé d’époque et de contexte. L’époque de la pensée unique est révolue. Le peuple est le souverain primaire (article 5 de la Constitution de la RDC), et les partis politiques concourent entre autres, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique (article 6 de la Constitution de la RDC). Aucun Congolais ne peut, en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l’objet d’une mesure discriminatoire, qu’elle résulte de la loi ou d’un acte de l’exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique (article 13 de la Constitution). Selon l’article 61.7, en aucun cas, et même lorsque l’état de siège ou l’état d’urgence aura été proclamé conformément aux articles 85 et 86 de la Constitution, il ne peut être dérogé aux droits et principes fondamentaux entre autres, à la liberté de pensée, de conscience et de religion. S’agissant de droits et devoirs du citoyen, la Constitution précise clairement que tout Congolais a le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure (…).Toute autorité nationale, provinciale, locale et coutumière a le devoir de sauvegarder l’unité de la République et l’intégrité de son territoire, sous peine de haute trahison (article 63). S’agissant de l’article 64 qui ne comporte que deux alinéas, nous remarquons que le Procureur l’a pris d’un autre bout et le peuple en a pris le bout restant. À l’instar d’un verre à moitié vide ou à moitié plein, aucun de deux ne souhaite du mal à la RDC sauf que le Procureur général a placé la charrie devant le bœuf…

 

La RELANCE : un groupe d’opposants se sont rendus au Sénégal et cela créée ; des mécontentements dans la classe politique, et le pouvoir n’hésitent pas à affirmer que ces derniers se sont rendus au Sénégal pour comploter contre la République, pouvez-vous nous donner votre avis à ce sujet ?

 

Me OKONGO : Sincèrement, je n’ai pas d’avis à émettre sur une démarche dont je ne dispose d’aucune approche. Je note tout simplement que ces personnes, à ma connaissance, sont des pacifistes à l’image entre autres, de Madame Eve Bazaiba Masudi, Franck Diongo et Olivier Kamitatu qui se seraient rendus au Sénégal, et dont l’engagement en faveur de la paix et à la démocratie n’est plus à démontrer, car ils figurent parmi les personnes qui se sont investies pour que notre pays retrouve la paix. Je me souviens des longues journées de travail et des nombreuses nuits blanches que nous avons passées dans des réunions politiques avec les uns et les autres à Genève, Lausanne et Caux (Suisse), à Grenoble et Paris (France), à Sun-city et Johannesburg (Afrique du Sud) à Kinshasa, et dans tant d’autres pays où il ne s’agissait que de la recherche de la paix. Je m’exprime en fonction de mes contacts passés avec certains de ces personnages de l’Opposition qui, encore une fois, je tiens à le préciser, sont les seuls habilités à se prononcer sur ce qui leur est reproché.

 

La RELANCE : un mot, Monsieur le Président, sur la décentralisation et la nomination par le Chef de l’Etat, des Commissaires Spéciaux

 

PHOTO CAMPAGNE

Me OKONGO : C’est un mauvais départ. Tout est à recommencer. Dès le début de la nouvelle saison politique, je donnerai des indications pour qu’il ait un nouveau départ qui sera effectué dans le respect des normes constitutionnelles. S’agissant de la nomination des Commissaires Spéciaux, ce fait relève d’une violation de notre Constitution, car celle-ci ne prévoit aucunement dans notre pays deux régimes distincts qui fait que certaines provinces se retrouvent avec à leurs têtes des Gouverneurs élus, bien que leurs mandats respectifs ayant été échus depuis, et d’autres part, des Commissaires Spéciaux nommés par la Président de la Républiques.

 

La RELANCE : revenons à présent, si vous voulez bien Monsieur le Président, au discours du Chef de l’Etat sur l’état de la Nation ; votre point de vue ?

 

Me OKONGO :  je me sens très mal à l’aise pour évoquer ou commenter ce discours de triste mémoire, car aucun Congolais n’a été convaincu par ce discours-bilan, et d’ailleurs figurez-vous, ce discours est le tout dernier dans sa forme, que Monsieur Joseph Kabila ait eu à prononcer devant les deux chambres qui ne pourront plus se réunir sous cette configuration. Le Chef de l’Etat a présenté son bilan. Certes, honnêtement, je dois reconnaitre qu’il y a des réalisations qui ont été accomplies durant le premier mandat de Kabila, et le second en cours. Dans son discours-bilan, le Président de la République a parlé des routes construites ; des écoles ; de la création d’une compagnie aérienne nationale ; de taux de croissance de 7.7% ; de la stabilisation du taux de change ; de la construction de ponts ; de l’unité nationale restaurée ; de la fin de la guerre à l’Est ainsi que de tas d’autres réalisations que je ne mettrai pas en doute car elles sont visibles. Ces réalisations sont minimes. Je comprends pour ma part que la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Ce maigre bilan est à la hauteur des individus qui ont aminé les institutions de l’Etat depuis 1997. Concrètement, toutes ces réalisations n’ont pas été effectuées, à quelques exceptions près, selon le rythme voulu et n’ont pas pris en compte la dimension démographique de la RDC. C’est ce qui justifie que notre pays soit au bas de l’échelle des indicateurs sociaux sur tous les plans. Mais seulement, le régime kabila doit comprendre que l’Etat est une continuité et que le régime kabila a fait son temps. Il doit accepter de quitter le pouvoir et de le soumettre ceux dont la Constitution en autorisent, de se soumettre à l’exercice des urnes. Les élections étant un droit pour tout Congolais, la tenue de celle-ci ne doit pas faire l’objet d’aucune négociation ; elle s’impose. L’insuffisance des moyens financiers brandis comme motif pour empêcher la CENI de préparer et d’organiser les élections en 2016 selon les recommandations constitutionnelles relève du manque de volonté politique, car en dénonçant les auteurs du manque à gagner annuel de 15 milliards de dollars US dont les présumés auteurs seraient connus de Chef de l’Etat, tout porte à croire que, pour cette année 2015, les 15 milliards de dollars ne sauront être détournés. Ceux-ci pourront de ce fait, en partie servir à financer les élections.

 

LA RELANCE : Avez-vous un mot de la fin ? 

 

Me OKONGO : Je crains que l’histoire ne se répète, tenez : de par sa tradition, le peuple congolais a toujours obtenu par la lutte ce dont il a besoin ; rien ne lui a été accordé facilement. Cela ne date pas d’avant-hier.

 

Actes I : Dans les années 1957-1959, le colon belge avait résisté contre la volonté de notre qui voulait s’affranchir de la colonisation. Il lui suggéra d’attendre des décennies plus tard. Suite à la pression populaire, il avait finit par céder.

 

Actes II : 1960, Le Président Kasa-Vubu destitue en toute illégalité son Premier Ministre Lumumba. Face à la dérive de Kasa-Vubu, certains de nos compatriotes (Mulélé, Kamitatu, entre autres) s’étant levés pour revendiquer les intérêts du peuple furent combattus. En réponse aux souffrances du peuple, Kasa-Vubu destitua le parlement et institua une commission chargé de rédiger une Constitution sur mesure. La rupture fut complète.

 

Actes III : 1965, Mobutu arriva au pouvoir, acclamé en sauveur par le peuple. À son tour quelques décennies plus tard, Mobutu défia le peuple. Il ne voulut ni quitter le pouvoir, ni organiser les élections tant réclamées. Il arma certains Congolais contre d’autres. Il affama son peuple. Nous connaissons la suite…

 

Actes IV : l’’AFDL arrive au pouvoir par les armes, installe la démocratie, et refuse d’appliquer les recommandations constitutionnelles au bout de ses deux mandats. Face à l’intransigeance du régime au pouvoir, la RDC est à la croisée de chemins. Mais le peuple choisi le chemin de la paix, sachant que le meilleur est à venir pour notre peuple qui saura désormais faire la différence entre les acteurs politiques qui s’engagent en politique rien qu’avec  que des ambitions politiques, de ceux qui comme moi, ont un projet politique fiable. Nous devons nous préparer à voter utile afin que ceux que nous allons voter en 2016 ; ceux qui seront appelés demain à porter les valeurs de la République puissent être être exemplaires. Restons vigilents, et ne laissons pas la haine s’incruster dans notre société ; ni personne nous intimider pour nous voler notre souveraineté.

 

La RELANCE : merci Monsieur le Président

 

 

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UNITE DES VALEURS
  • Créé à Lausanne, en Suisse, en date du 7 mars 2009 par Maître Michel OKONGO LOMENA, Unité des Valeurs (UV) est un parti politique de l’Opposition qui est à ce jour bien ancré à l’intérieur de notre pays la RDC et bien représenté à travers le monde.
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