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UNITE DES VALEURS
20 avril 2018

MISE AU POINT DE Me MICHEL OKONGO LOMENA PRÉSIDENT NATIONAL ET CANDIDAT PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE. KINSHASA, LE 20 AVRIL 2018

LES ÉLECTIONS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO :
 
UNE VOIE SANS DÉTOURS
 
MISE AU POINT
DE
Me MICHEL OKONGO LOMENA
 
PRÉSIDENT NATIONAL
ET
CANDIDAT PRÉSIDENT DE LA RÉPU

POINT DE PRESSE DU 20

POINT DE PRESSE DU 20

POINT DE PRESSE DU 20

POINT DE PRESSE DU 20

POINT DE PRESSE DU 20

BLIQUE
 
KINSHASA, LE 20 AVRIL 2018
 
L’état alarmant de la Nation requiert de la part de chacun, une attention soutenue et une vigilance accrue afin de maintenir intact le niveau de pression démocratique sans lequel, marchant à reculons depuis des années, notre pays risquerait de s’enfoncer davantage dans une voie sans issue dans laquelle l’ont engagé les différents régimes qui se sont succédés au pouvoir dans notre pays depuis 1960, date de l’accession de la République Démocratique du Congo (RDC) à la souveraineté nationale et internationale.
 
Le rebondissement au sujet de la machine à voter né des révélations du gouvernement sud-coréen ; le refus du gouvernement de la République démocratique du Congo de participer à la Conférence des donateurs à Genève ; le transfert des eaux du bassin du Congo vers le lac Tchad ; l’agitation politique autour de la question de l’enregistrement des plates-formes électorales par le Ministère de l’intérieur ; la tenue des élections le 23 décembre 2018 ; l’avenir de la RDC après les élections de cette année, sont entre autres, des sujets de grandes importances qui intéressent et préoccupent au plus haut niveau, l’ensemble du peuple congolais.
 
I. Au sujet de la machine à voter
 
S’agissant de la machine à voter imposée par la CENI, la Corée du Sud vient de dénoncer l’usage, évoquant les risques des résultats indésirables. Ceci sous-entend les risques des fraudes électorales.
 
L’entreprise sud-coréenne MIRU SYSTEM sous la conduite de KIM-YONG HI a, par ailleurs, été dénoncée par la Commission électorale coréenne qui a également procédé à sa mise en cause dans le processus d’acquisition du marché conclu avec la CENI.
 
Bien que relevant du volet technique de cette question, ces affirmations réconfortent le doute émis par les Congolais sur la fiabilité de ce procédé électronique.
 
L’introduction de la machine à voter dans le processus électoral est une pure diversion destinée à détourner le peuple congolais de l’essentiel.
 
L’essentiel, c’est la tenue des élections à la date prévue afin de pouvoir renouveler la classe politique, l’actuelle étant très marquée à la fois par l’usure et le dépassement du mandat électoral.
 
Nous l’avons dit et répété, l’imposition par la Commission électorale nationale indépendante de la machine à voter au stade actuel du processus électoral est une violation flagrante de la Constitution de notre pays. Démonstration :
 
Primo :
 
- La CENI rend obligatoire l’usage de la machine à voter lors des prochaines élections prévues au 23 décembre 2018 sachant bien qu’il lui sera pratiquement impossible de déployer en l’espace de six mois, autant de machines dans tous les bureaux de vote estimés à plus de 90 000 sur toute l’étendue de la RDC ;
 
- Sachant qu’il lui sera impossible de vulgariser la machine à voter auprès de la population dans un même délai, afin d’en faciliter la manipulation.
 
- Le cas échéant, chaque vote assisté constituerait une violation du secret des urnes. Bien entendu, le scrutin étant secret. (Article 5 de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006).
 
Secundo
 
- Dans les colonnes 38, 39 et 40 du calendrier électoral du 5 novembre 2017, la CENI prévoit respectivement l’accomplissement des taches ci-après, je cite : ″préparatifs techniques de l’impression des bulletins de vote… (38) ; impression, conditionnement et livraison aux 15 HUB, des bulletins de vote… (39) ; déploiement des bulletins de vote… (40) ″. Nulle part dans le calendrier de la CENI, on a insinué la machine à voter.
 
- Sauf en cas d’abrogation, la décision de la CENI du 5 novembre 2017 portant publication du calendrier des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, a une portée hautement juridique qui ne peut tolérer aucune incise, fusse-t-elle susceptible de permettre au trésor public de faire des économies.
 
- Partant, la CENI ne peut sous aucun prétexte, conditionner la tenue des élections à l’usage obligatoire de la machine à voter au point d’amener son Président, Corneille NANGAA à déclarer mine sans rire, ce qui suit, je cite : ʺsans machine à voter pas d’électionʺ.
 
Au demeurant, on ne peut menacer le souverain primaire et hypothéquer sa volonté mainte fois différée, ni prendre la République en otage au risque de subir la foudre populaire...
 
Du temps de Pasteur NGOY MULUNDA, tout comme du temps du défunt MALUMALU, mais aussi du temps de Corneille NANGAA, à chaque fois lors de l’élaboration du Code de bonne conduite, j’ai toujours insisté à ce que la CENI y souscrive aussi, et qu’elle soit également astreinte au respect de celui-ci au même titre que les partis politiques signataires, estimant que les violations du droit et des règles démocratiques pouvaient aussi provenir non seulement des partis politiques, mais également de la CENI. C’est ce qui arrive aujourd’hui.
 
Pour clore ce chapitre, je tiens à préciser que l’on ne peut évoquer le volet technique de la machine à voter sans que ne soit vidé le volet juridique de la présente cause.
 
En toute fin utile, les menaces de la CENI imposant la machine à voter doivent être considérées comme étant nulles et sans effet. Celles-ci n’ont aucune incidence sur le processus électoral en cours qui, rappelons-le, ne doit souffrir d’aucun report au risque d’énerver un peuple dont la motivation d’aller aux élections est chauffée à blanc.
 
II. S’agissant du refus du gouvernement de la RDC de participer à la Conférence des donateurs à Genève
 
La Conférence humanitaire de Genève dont l’objectif consisterait à lever les fonds à hauteur de 1,7 milliard dollars US en vue d’assister plus de 13 millions de personnes dans le besoin dont plus de 4,5 millions de déplacés internes, constitue une opportunité pour la RDC, incapable de garantir à cette catégorie de personnes un accès aux biens de première nécessité, faute des moyens financiers.
 
Je note ici le caractère suicidaire du Gouvernement qui vient une fois de plus de se tirer une balle dans le pied, car selon l’un des porte-paroles de l’OCHA, le Gouvernement congolais avait conjointement avec l’ONU, présenté en janvier de cette année, le plan d’action humanitaire que la conférence de Genève devrait permettre de financer.
 
Selon des sources concordantes, notre Gouvernement aurait même menacé, en cas d’absence d’harmonisation des vues, d’empêcher les humanitaires de mettre en œuvre les mesures envisagées par la conférence de Genève en faveur de 13 millions de personnes se trouvant dans la précarité absolue dont plus de 4,5 millions de déplacés internes.
 
Il est scandaleusement surprenant d’entendre de la bouche autorisée du Gouvernement la déclaration selon laquelle, je cite : ″on n’aide pas un malade contre son gré″ !!!
 
Cette attitude prouve à suffisance que contrairement à la mission qui lui est assignée, le Gouvernement de la République, tout comme le régime n’est ni l’un ni l’autre au service de notre peuple.
 
Pourtant, des hommes avisés qui font partie du Gouvernement de la République sont censés connaitre le mécanisme de solidarité qui, en cas de non-assistance face à une catégorie des personnes en péril, prévoit l’application, de gré ou de force, du principe du droit d’assistance tacite.
 
La mauvaise foi manifeste des dirigeants de notre pays étant patente, je demande expressément la mise en application immédiate de ce principe afin de sauver des vies humaines.
 
III. Du transfert des eaux du bassin du Congo vers le lac Tchad
 
Pour éviter à la fois, la disparition du lac Tchad et la mise en danger du peuple tchadien, un projet, parait-il vieux de 40 ans, a été exhumé. Celui-ci consisterait à creuser un canal long de 2600 km depuis notre pays afin de procéder au transbordement des eaux de l’Oubangui pour remplir l’immense oasis tchadienne asséchée. Nous disons non à ce projet dans les conditions envisagées, car au delà de sa vocation internationale, le caractère souverain de la RDC doit être respecté, quand bien même que notre pays ait perdu son influence d’autre fois.
 
L’Afrique étant le berceau de l’Humanité dont le Congo en est le cœur, notre vocation internationale nous impose certes, une solidarité au delà des frontières nationales, mais aussi une obligation de voler au secours d’autres nations en difficulté. C’est dans ce contexte que pendant la deuxième guerre mondiale nous avions volé au secours de la Belgique occupée entièrement par l’Allemagne nazie et avions assuré sa survie politique, militaire et économique depuis le territoire congolais ; nous avions également soutenu la croissance de l’économie mondiale avec la production entre autres, du caoutchouc et de l’huile de palme pendant une période particulièrement critique au sortir de la deuxième guerre mondiale ; nous avions efficacement contribué au processus de l’arrêt des hostilités lors de la deuxième guerre mondiale, notamment en fournissant notre uranium tiré de la mine de Chikolobwe, et qui avait servi à la fabrication de deux bombes atomiques larguées à Hiroshima et Nagasaki à la suite desquelles les Etats engagés dans la guerre avaient été contraints de capituler les uns après les autres, mettant ainsi fin à un conflit sanglant long de cinq années qui avait ravagé une partie de la planète et fait plus de 50 millions de victimes ; une guerre dont personne n’était capable d’arrêter.
 
J’ai en effet entendu les cris de nos frères du Tchad dont le lac est asséché. Je suggère de ce fait une discussion autour d’une table entre un Gouvernement responsable issu des élections et les Etats concernés, et non pas une rencontre en Italie entre le Tchad, le Cameroun, le Nigéria et le Niger, tel que ce fut le cas précédemment sans la RDC !!
 
La RDC serait prête à examiner le transfert d’une partie de nos ressources hydrauliques uniquement par pipe-line vers le lac Tchad afin d’alimenter celui-ci et de répondre au besoin de nos frères tchadiens en matière de l’eau.
 
Sachant combien l’eau est vitale pour la vie, je m’engage à traiter ce dossier avec empressement aussitôt après l’établissement de la nouvelle saison politique dans notre pays.
 
IV. S’agissant de l’agitation politique autour de la question de l’enregistrement des plates-formes électorales par le Ministère de l’intérieur
 
Constitués en différentes plateformes électorales effectuées dans la précipitation, de nombreux regroupements, personnalités et partis politiques tant de l’Opposition que de la Majorité, ont dévoilé leur carence en matière de préparation électorale. Contrairement à mon parti politique, Unité des Valeurs, ni l’un ni l’autre ne se sont préparés pour aller vers le peuple, car habitués à négocier le pouvoir dans le mensonge et sur les cadavres des Congolais.
 
Mais encore une fois, cela ne nous engage ni n’engage la majorité des Congolais qui sait à présent faire la différence entre un bon et un mauvais candidat. Et, sachant que le moment venu, chaque Congolais votera utile notamment pour les candidats qui se seraient bien préparés pour relever le Congo, nous n’avons pas à conclure des alliances sur le dos de notre peuple, estimant qu’aucun dirigeant ni parti politique n’a le monopole du peuple congolais.
 
Ce ne sont pas forcément des plateformes qui font de bonnes élections, car l’histoire des alliances dans notre pays est jalonnée par des trahisons, des tiraillements, des bagarres, des injures et des guerres de positionnements hypocrites.
 
Le peuple ne veut plus de ce genre d’union d’intérêt, mais plutôt d’une vraie union de cœur.
 
Ayant constaté la reprise des manœuvres diaboliques entre les éternels opposants en quête des intérêts personnels et le régime kabila avare du pouvoir, dans le but de contourner les élections au profit de partage des pouvoirs sous forme des zones concédées aux pillages de nos richesses nationales, nous voulons rendre attentifs tous les anciens et nouveaux fossoyeurs de la République qu’ils trouveront le peuple congolais sur leur chemin. Aucun report des élections ne sera possible. De même, la mise en place éventuelle d’un nouveau gouvernement de transition issu des arrangements entre la Majorité présidentielle élargie aux nouveaux transfuges de la vielle Opposition n’est en aucun cas une solution de rechange pouvant apporter une réponse au problème de manque de légitimité qui se pose dans notre pays. Nous devons tous aller aux élections !
 
V. S’agissant de la tenue des élections du 23 décembre 2018
 
Notre pays se trouve dans un tournant décisif qui prévoit au 23 décembre 2018, la tenue des élections présidentielle, législatives et provinciales. Plusieurs fois différée, la tenue prochaine de celles-ci ne saurait connaitre aucun report, car une élite politique qui ne se renouvelle pas est vouée à la disparition faute d’alternance, étant donné que les Hommes passent et les institutions restent. De même, une génération sans repère est un danger permanent tant que la passation du flambeau entre les générations n’est pas assurée. Aussi, nous devons cesser d’arrêter de penser qu’une solution serait possible en dehors des élections qui doivent se tenir absolument le 23 décembre 2018 selon le calendrier établi par la CENI, et qui suit bien son cours.
 
Le Chef de l’Etat doit comprendre que son salut passe par les élections. Il a fait sont temps, il doit s’en aller. Son entourage, rejoint par une vielle Opposition n’ont pas une vision d’avenir pour la RDC. Ils veulent continuellement se servir de lui pour occuper illicitement le pouvoir, voler, piller les richesses nationales et maltraiter le peuple congolais déjà affaibli.
 
L’histoire de la RDC nous enseigne cependant que rien de ce que le peuple congolais a acquis ne lui a jamais été donné gratuitement, mais plutôt au prix d’une lutte acharnée et de nombreux sacrifices. Tout semble indiquer aujourd’hui comme hier, que la tradition est en train de se répéter. Et si cela devait se répéter, les Congolais sont prêts à rééditer l’exploit. Ils sont prêts à se battre et à consentir des sacrifices pour sauver le Congo.
 
La vie d’une nation étant jalonnée par de nombreux défis, la grandeur d’un pays se mesure entre autres, par la capacité de son peuple à surmonter les obstacles qui surviennent tout au long de son parcours ; à affronter et à surmonter l’un après l’autre, les défis qui tenteraient d’obstruer son chemin vers le développement. C’est ce qui devra arriver bientôt au cas où le peuple congolais venait à être défié.
 
Après les différentes luttes menées respectivement pour nous défaire de la colonisation et de la dictature, l’opportunité n’a malheureusement jamais été donnée à notre pays de relever les vrais défis économiques et sociaux qui sont en tout état de cause, les véritables enjeux pour lesquels nous devrions nous battre. Certains ont préféré la confrontation.
 
Or, chaque confrontation, entre Congolais, de nature à compromettre la cohésion nationale, à alourdir ou à empêcher la marche de notre pays vers son épanouissement intégral, constitue à la fois un frein contre la compétitivité dans laquelle nous devrions nous engager, et une occasion manquée pour rattraper ou dépasser de nombreux pays avec lesquels le Congo était pourtant aligné sur une même ligne de départ dans la course vers le développement, la croissance, l’épanouissement et le bien-être social.
 
Et pourtant chaque rendez-vous avec l’histoire, tel est le cas aujourd’hui, aurait dû être une occasion à saisir pour réconcilier nos cœurs brisés ; relever nos fronts longtemps courbés afin de rebâtir un Congo fort au cœur de l’Afrique, mais hélas !
 
Nous sommes informés des manœuvres engagées entre la Majorité présidentielle, la vielle Opposition et une certaine classe politique à court d’initiatives, pour freiner le processus électoral au profit d’un partage des postes politiques.
 
Cela constitue un affront contre le peuple congolais et contre la Communauté internationale qui soutient le processus électoral pour le bien des Congolais.
 
Le temps de Dieu a sonné pour le peuple congolais. Personne ne peut combattre Dieu et sortir victorieux. Ainsi donc, j’affirme haut et fort que quiconque tenterait de compromettre l’avenir de notre pays en se présentant en obstacle pour les élections, sera combattu avec sévérité. Vous ne traverserez pas la mer rouge de la Bible à sec, car ignorant les signes des temps, Pharaon des siècles passés n’y était pas parvenu.
 
Pour consolider notre nation, Unité des Valeurs préconise :
 
1. Le pardon ; un pardon sincère afin de rassurer et de sécuriser les uns et les autres. En effet, le pardon écarte la méfiance et restaure la confiance.
 
2. La réhabilitation de notre passé. Celle-ci implique implicitement la réhabilitation des personnes ayant forgé celui-ci. En 1997 dès l’arrivée de l’AFDL au pouvoir, des avenues et des sites ont été ainsi débaptisés fermant hermétiquement la porte d’entrée dans l’histoire de notre pays aux futures générations. Depuis un certain temps, le retour aux affaires de ceux et celles qui ont forgé l’histoire de la deuxième République s’effectue timidement tandis que l’histoire qui devrait les accompagner est restée figée ;
 
3. Le recyclage, afin de procéder à la remise à niveau de notre élite politique pour que la passion et l’ambition cessent d’être les seuls critères d’engagement en politique et dans la vie publique ;
 
4. La réinsertion, afin qu’aucun Congolais ne soit exclu du processus de la reconstruction.
 
VI. S’agissant de l’avenir de la RDC après les élections
 
Gagner les élections c’est à la fois un rêve et un défi à relever pour tout candidat ambitieux, mais gérer le pays après les élections, c’est un défi surélevé à relever. Le survol de l’histoire de notre cher pays nous pousse à reconnaitre que, n’étant pas suffisamment préparés, une fois aux commandes de l’Etat, la quasi-totalité de nos dirigeants qui se sont succédé au pouvoir depuis 1960 ne savaient quoi faire. C’est ce qui justifie la médiocrité dont certains ont fait montre dans l’exercice de leurs fonctions respectives.
 
Unité des Valeurs s’est préparé pour prendre le pouvoir démocratiquement, l’exercer et diriger le pays en tenant compte des fondamentaux ainsi que de la vocation internationale de la République nationale du Congo.
 
De par sa vocation, la RDC de demain sera appelée à être réellement l’un de pôles de stabilité de l’Afrique. Notre pays sera également appelé à veiller et à contribuer à la consolidation de la paix et la sécurité de la planète, notamment en s’impliquant à fond dans tout processus de paix, et dans la lutte contre le terrorisme dans le monde.
 
Notre peuple a des années durant, été pris en otage par les politiques. Et les politiques eux mêmes sont pris en otage par un système qu’ils ont mis en place et qui les pressent tel un étau qui se resserre. Ces deux tristes réalités opposent les Congolais les uns aux autres. Or, on ne peut avancer dans un pays en opposant les uns aux autres.
 
Depuis la création de Unité des Valeurs, nous avons mis l’accent sur l’éducation civique, notamment en organisant en Europe et à l’intérieur de notre pays, plusieurs séminaires d’éducation civique afin de concourir au renforcement de la conscience nationale. Ensuite, nous avons concomitamment, créé plusieurs sites abritant des structures d’enseignement des cours d’alphabet pour lutter contre l’analphabétisme qui touche plus de 35% des Congolais. Nous avons enfin remis les Congolais au travail notamment en finançant par nos fonds propres, de centaines des microprojets.
 
Notre programme politique prévoit des reformes, entre autres, dans les secteurs ci-après : la justice, l’économie, l’Armée, la Police nationale, les services de renseignement, la santé, la douane, l’emploi, le transport, l’enseignement, la recherche scientifique.
 
Les ressources humaines dont dispose le Congo étant un atout majeur et une opportunité de consommation, notre programme politique prévoit également de relancer l’économie en s’appuyant exclusivement sur l’agriculture, la pêche et l’élevage ; mais aussi en procédant à la promotion de l’initiative privée afin de faciliter et de soutenir les petites et moyennes entreprises.
 
Nous veillerons à ce que notre jeunesse ne soit plus instrumentalisée par les politiques et les mouvements armés. En effet, la jeunesse congolaise qui représente près de 60% de notre population vit au rythme idéologique de chacun des régimes qui se sont succédé au pouvoir dans notre pays, et ignore au fil des années quels sont ses droits, ses devoirs et ses obligations au sein de la République. L’absence d’éducation civique à laquelle s’ajoutent l’analphabétisme et la méconnaissance de l’histoire du Congo par nos jeunes au devant desquels toutes les portes d’entrée dans l’histoire sont dépeintes à chaque changement du régime, sont entre autres, des obstacles qui accélèrent, d’année en année, son manque de compétitivité criant.
 
Nous devons arrêter de nous diaboliser mutuellement et éviter aussi de diaboliser ceux et celles qui sont venus d’ailleurs dans le but de nous aider à éteindre notre case alors en feu. De ce fait, il nous faudrait construire une nouvelle citoyenneté afin d’aiguiser ou de réveiller le sens patriotique qui semble somnoler.
 
Il faudrait également de la part de la vielle classe politique, une prise en compte de la nouvelle classe politique émergente à laquelle appartient Unité des Valeurs.
 
Les politiques doivent éviter de s’approprier respectivement le monopole du peuple, car tel un cours d’eau qui peut tantôt laisser une pirogue surfer sur lui ou engloutir celle-ci en cas de fausse manœuvre, ce même peuple qui applaudit aujourd’hui est capable de conspuer demain. Nous en avons eu la preuve dans le passé.
 
Nous devons dès à présent, inclure dans la culture politique le respect de la parole donnée, le respect de la Constitution et le respect du droit.
 
Enfin, à une période ou à une autre de notre parcours en tant que nation libre et indépendante, nous avons eu des moments de faiblesses où chacun d’entre nous a laissé s’exprimer son cœur et sa passion. Parfois même au détriment de l’intérêt supérieur de la nation.
 
Nous avons eu également des moments de désespoir où l’oppression politique, militaire, économique venue de l’intérieur ou de l’extérieur a failli conduire notre pays à la dislocation. Mais, le sursaut national aidant, nous l’avons surmontée l’une après l’autre, et le Congo demeure aujourd’hui un et indivisible.
 
À présent, nous devons nous apprêter à aller voter les nouveaux dirigeants capables de porter le Congo ; capables d’améliorer les conditions sociales des Congolais ; capables d’apporter un encadrement social, professionnel et salarial à notre Armée, à la Police nationale congolaise, aux services de renseignements ; capables de réajuster le barème salarial afin que chaque congolais ait un pouvoir d’achat conséquent ; capables de hisser très haut les couleurs nationales dans tous les domaines ; capables de faire entendre haut et fort la voix de la RDC à l’extérieur ; capables d’exercer un leadership positif dans la sous-région ; capable de placer la RDC en position de locomotive des nations ; capables de placer le Congo dans une rampe de compétitivité dans la course vers le développement ; la croissance économique et le bien être intégral.
 
Je vous remercie.
 
Me Michel OKONGO LOMENA
 
- Candidat Président de la République,
 
- Président national de Unité des Valeurs.
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UNITE DES VALEURS
  • Créé à Lausanne, en Suisse, en date du 7 mars 2009 par Maître Michel OKONGO LOMENA, Unité des Valeurs (UV) est un parti politique de l’Opposition qui est à ce jour bien ancré à l’intérieur de notre pays la RDC et bien représenté à travers le monde.
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