Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
UNITE DES VALEURS
13 avril 2016

Me MICHEL OKONGO LOMENA PROPOSE DES ÉLECTIONS A MAIN-LEVÉE COMME THÉRAPIE CONTRE LA PATHOLOGIE ÉLECTORALE.

LA RELANCE :          Monsieur le Président, êtes-vous remis du choc provoqué par l’intrusion policière du 7 mars dernier où les éléments armés appartenant à la Police nationale Congolaise qui sont venus à votre siège sans mandat officiel, disperser vos membres ?

 

Me OKONGO :          cela appartient au passé. J’ai en ce qui me concerne, protesté officiellement et saisi les autorités compétentes pour dénoncer cette violation. N’ayant reçu de leur part ni excuse, ni réaction, je conclu par déduction qu’elles se sont félicités pour avoir chargé la Police d’avoir exécuté cette mission. Bref, ce qui est certain, c’est que justice sera faite tôt ou tard. Pour l’instant mon regard et toute mon attention sont focalisés sur l’évolution de la situation politique dans notre pays.

 

LA RELANCE :          Justement, au regard de l’évolution de la situation politique dans notre pays, avez-vous, Monsieur le Président, une approche particulière ?

 

Me OKONGO :          je n’ai rien de particulier. Je m’associe plutôt au désarroi et à la désolation de tout un peuple aujourd’hui malmené par celles et ceux qu’il a porté au pouvoir en 2006 et 2011, et qui se sont servi de ce pouvoir pour s’enrichir illicitement et contraindre le peuple congolais à une misère sans précédent.

 

LA RELANCE :          Nous allons y revenir dans le chapitre des élections. Monsieur le Président, vous êtes  l’une des personnalités imposantes au sein de l’élite politique congolaise. Rentré au pays en 2011 après un long séjour de plusieurs années en Suisse, vous avez intégré le paysage politique, et avez été investi candidat à l’élection présidentielle de cette année à l’issu du congrès de votre parti Unité des Valeurs.  Voudriez-vous répondre à une question d’ordre personnel Monsieur le Président ?

 

Me OKONGO :         allez-y, je suis à votre disposition…

 

LA RELANCE :          Les Congolais aimeraient vous connaitre un peu plus, verriez-vous d’inconvénient pour vous présenter un peu plus ?

 

Me OKONGO :          Je suis né le 4 octobre 1958 des parents 100% Congolais. Dans la lignée de ma mère, je suis le quatrième d’une famille de 12 enfants dont 10 sont en vie. Dans son premier mariage, ma mère a eu mes deux demi-sœurs ainées suivi de mon demi-frère ainé ; tandis que  dans la lignée de mon père, je suis l’ainé de mes frères cadets qui sont au nombre de huit dont deux sont décédés, paix à leurs âmes. J’ai été éduqué et élevé dans la foi chrétienne. J’ai eu un parcours scolaire normal à Kisangani puis à Kinshasa avant de faire le début de mes études académiques à l’UNIKIN, puis de les poursuivre à Brazzaville et en Suisse. Je suis marié et père de famille. Dans la vie active, je suis Avocat de profession avec à mon actif une dizaine d’années d’expérience. J’ai exercé dans une structure juridique à Lausanne, en Suisse, avant d’ouvrir mon propre bureau de conseils juridiques toujours à Lausanne. J’ai acquis plusieurs formations et j’ai des compétences, mais aussi une expertise dans le domaine commercial, marketing, gestion des entreprises, administratif, brasserie, bâtiment, presse, relations publiques et droits de l’homme.

                                    Dans le cadre de mes activités connexes, j’ai dirigé ma propre entreprise, INTERNATIONAL CONSULTING BUREAU basée en Suisse avec deux succursales en Belgique et en Afrique du sud ; j’ai supervisé ma propre structure commerciale, CITY SHOP, en Suisse ; j’ai été le Vice-président du Comité International contre la disparition forcée des personnes (avec siège à Cologne et Dortmund, Allemagne). Accrédité aux Nations-unies, j’ai assisté à plusieurs sessions des droits de l’homme à Genève en qualité de délégué. J’ai en effet un long parcours politique. Au Soudan, j’ai eu à diriger en remplacement de André KISASI NGANDU, la plus grande structure de l’Opposition à l’extérieur appelée FODELICO (Force de libération du Congo) à laquelle appartenait également le défunt Mzee Laurent Désiré Kabila qui travaillait sous ma supervision tout comme le défunt Général Masende à Juba. Pendant la période trouble qui a succédée l’arrivée de l’AFDL au pouvoir, il m’a été confié par  le Président Etienne Tshisekedi des responsabilités sensibles qui m’avaient rapproché du Président Jean-Pierre BEMBA, du Président Azarias RUBERWA, du Professeur WAMBA DIA WAMBA dans le cadre de partenariat politique à l’époque, entre l’UDPS, le MLC et le RCD. Ancien cadre et Représentant de l’UDPS en Suisse, je suis présentement Président national de mon propre parti politique, UNITE DES VALEURS, créé en Suisse. Dans le cadre de mon engagement politique, j’ai assisté à plusieurs réunions et forums politiques à travers le monde, notamment à Londres, Bogota, Suède, Norvège, Finlande, Danemark, Afrique du sud, France, Belgique, Hollande, Italie, Allemagne, Espagne, Japon, Soudan, Erythrée, Egypte, Congo-Brazzaville, République centrafricaine, Egypte, Philippines, Brésil, Argentine, Venezuela, Bénin, Côte-d’Ivoire, Cameroun, Luxembourg, et j’en oublie. J’ai personnellement contribué aux travaux de Dialogue inter congolais à Sun-city ; aux travaux du Conclave de l’Opposition politique à Kinshasa en 2013 ; aux Concertations nationales la même année. À la tête de mon parti, j’ai organisé, animé et supervisé à mes propres frais, plusieurs séminaires de formation civique qui a permis de renforcer la conscience nationale des nombreux Congolais. Je suis également l’initiateur et le financier  du programme de lutte contre l’analphabétisme (avec à l’actif 107 sites à Kinshasa et dans le Bandundu) qui touche plus de 34% de la population congolaise. Au delà de tout ceci, ce qui compte, c’est mon amour et ma passion pour la RDC, deux facteurs qui m’ont contraint d’accepter d’être le candidat de mon parti à la Présidentielle de cette année. Je suis prêt à m’engager davantage pour la reconstruction et la stabilisation de la RDC.

                           

LA RELANCE :          Au chapitre des élections, pensez-vous que celles-ci auront lieu dans le délai constitutionnel, et si celles-ci venaient à ne pas avoir lieu quelle alternative proposeriez-vous ?

 

Me OKONGO :        vous avez dit «délai constitutionnel» ? Cela sous-entend que tous, nous sommes astreints au respect de la Constitution qui prévoit que les élections pour renouveler les différents mandats soient tenues tous les cinq. À plus forte raison, «le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois», selon l’article 71 de la Constitution. Partant, aucune raison ne justifie le report des élections qui devront se tenir cette année, d’autant plus que nous sommes encore dans les délais.

 

LA RELANCE :          Et pourtant la CENI compte introduire une saisine auprès de la Cour constitutionnelle pour solliciter un délai supplémentaire qui risquerait, le cas échéant, de projeter les élections au-delà de 2016.

 

Me OKONGO :          Je ne veux pas ici intenter un procès d’intention à la CENI, d’autant plus qu’il s’agit d’une simple déclaration d’intention ; mais cela ne m’empêche pas de constater que la CENI est scandaleusement dans une illusion totale. Certes, au sein de la CENI, il ya des hommes et des femmes compétents, loyaux et dotés d’une expertise conséquente, mais la CENI en tant qu’institution est devenue malheureusement une caisse de résonnance de la Majorité Présidentielle au pouvoir. La CENI a cessé depuis un certain temps d’être une institution d’appui à la démocratie. Dernièrement, elle avait offerte au régime au pouvoir une passerelle qui lui a permis de nommer des Commissaires généraux à la tête de certaines provinces,  puis d’organiser des élections qui viennent de permettre à la Majorité Présidentielle de se positionner en amont pour amortir le choc politique en cas de glissement. S’agissant de la saisine dont vous faite allusion, il semblerait que la CENI ait l’intention de faire appel à l’article 76 de la Constitution pour saisir la Cour constitutionnelle ; si tel est le cas, cela laisse à penser que la CENI aurait en sa possession des éléments probants qui lui permet de constater l’empêchement ou l’incapacité du Chef de l’Etat à exercer ses fonctions. Le cas échéant, nous demandons à la CENI de rendre publique ces éléments qui, à eux seuls peuvent, je l’espère, justifier une telle saisine, au sens de l’article 76 qui stipule : «La vacance de la présidence de la République est déclarée par la Cour constitutionnelle saisie par le Gouvernement. Le Président de la République par intérim veille à l’organisation de l’élection du nouveau Président de la République dans les conditions et les délais prévus par la Constitution. En cas de vacance ou lorsque l’empêchement est déclaré définitif par la Cour constitutionnelle, l’élection du nouveau Président de la République a lieu, sur convocation de la Commission électorale nationale indépendante, soixante jours au moins et quatre-vingt-dix jours au plus, après l’ouverture de la vacance ou de la déclaration du caractère définitif de l’empêchement. En cas de force majeure, ce délai peut être prolongé à cent vingt jours au plus, par la Cour constitutionnelle saisie par la Commission électorale nationale indépendante. Le Président élu commence un nouveau mandat».

 

Nous n’attendons rien d’autre de la CENI que la publication d’un nouveau calendrier global et l’organisation des élections dans le délai constitutionnel, en conformité avec l’article 211 de la Constitution, car la situation actuelle ne nécessite pas une révision du fichier électoral tel que dictée par la Majorité Présidentielle et repris par la CENI. Selon les conclusions de la mission effectuée par les Experts de l’Organisation Internationale de la Francophone, l’actualisation du fichier électorale nécessite un délai de trois à quatre mois, et pourrait permettre l’enrôlement des nouveaux majeurs ; tandis-que, si nous voulons faire court, l’opération de fiabilisation du fichier électoral nécessite un délai ne dépassant pas deux mois. Voyez-vous, Messieurs les Journalistes, rien ne justifie la saisine de la CENI dont vous venez de faire allusion.

 

LA RELANCE :          Au cas où ni la CENI ni le Gouvernement ne seraient pas du même avis que vous, quelle marge de manœuvre vous restera-t-il ?  

 

Me OKONGO :          cela n’étonnerait aucun Congolais d’autant plus que la mauvaise foi de la part de la Majorité au pouvoir est visiblement manifeste. Celle-ci est maquillée par les allégations selon lesquelles le Gouvernement ne disposerait pas suffisamment des moyens financiers pour organiser les élections cette année. Ces affirmations ont été renforcées par le Chef de l’Etat qui avait invité, le 15 novembre 2015, le peuple à réfléchir sur un mode de scrutin peu couteux. Partant, faisant appel à une jurisprudence politique de 1997 du temps du feu Président Laurent Désiré Kabila, et pour répondre favorablement à la demande du Chef de l’Etat Joseph Kabila, nous sommes en droit de proposer la tenue des élections à main levée pour permettre aux Congolais de se choisir les dirigeants de leur choix au niveau urbaine, territoriale, communale, et de secteur ou de chefferie. Cette possibilité laisse à la CENI et au Gouvernement le soin d’organiser la présidentielle et les législatives avec un budget réduit et revu au rabais conformément à l’article 73 qui prévoit que «le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Commission électorale nationale indépendante, quatre-vingt dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice». Vous comprendrez que ce mode de scrutin est non seulement peu couteux, mais elle relève d’une démocratie participative à travers laquelle l’expression populaire se mêle au vrai suffrage universelle on ne peut plus direct. Voilà ce qui a de mieux à faire.

 

 

LA RELANCE :          quel est votre sentiment par rapport à la résolution 2277 des Nations-Unies faisant suite à la requête du gouvernement congolais portant sur l’allégement de l’effectif de la MONUSCO en RDC ?

 

Me OKONGO :          J’éprouve à la fois le sentiment de satisfaction et d’humiliation, car on ne peut comprendre que le régime au pouvoir qui a rassemblé tous les ingrédients pour enflammer la situation et provoquer des troubles à la place des élections, soit celui-là même qui demande la réduction de l’effectif de la MONUSCO. Après avoir installer des caméras de surveillance partout ; après avoir expérimenter la capacité de nuisance du Général Kanyama face à la population civile en marge du retour des Léopards du Rwanda et des obsèques de MISAMU, la Majorité présidentielle par le truchement du Gouvernement, a cru pouvoir obtenir de l’ONU le droit de mater et de massacrer en silence. Je suis satisfait que ce droit lui soit refusé au travers la résolution 2277. Sentiment d’humiliation, car la RDC est l’un des pays qui disposent à leurs actifs d’une grande constellation des résolutions de l’ONU. De par la dernière résolution, l’ONU estime que la situation politique, sécuritaire et humanitaire dans mon pays, la RDC, constitue une menace pour la paix et la sécurité internationale.  

 

 

LA RELANCE :          Avez-vous, Monsieur le Président, un mot à dire sur  l’investiture par le G 7 de Moise Katumbi comme candidat à la présidentielle de cette année ?

 

Me OKONGO :        Cela relève tout simplement de l’expression démocratique. Je n’ai aucun commentaire à faire sur ce choix estimant que seul le peuple saura, le moment venu, se choisir une personne qui lui conviendrait pour le diriger. Je me réjoui cependant d’avoir très prochainement un ou plusieurs des adversaires politiques ou prétendants à ce poste en prévisions de la présidentielle de novembre 2016, car jusqu’ici j’étais le seul candidat déclaré à ce poste alors que pour danser le tango, il faudrait être au mois à deux…

 

LA RELANCE :          quel est votre atout pour espérer pouvoir remporter la présidentielle

 

Me OKONGO :          Ah ! Vous avez joué au malin en réservant le meilleur pour la fin ; eh ben allons-y. Il faudrait tout d’abord commencer par panser nos blessures internes et surmonté les barrières de la peur ; de réhabiliter notre passé depuis le 30 juin 1960, date de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale. Il faudra par la suite assumer notre passé, puis de se pardonner mutuellement, car en l’absence d’un pardon sincère, nous ne pouvons réussir à nous réconcilier ou à assurer la  cohésion nationale. Il faudra également procéder au recyclage de l’élite politique congolaise afin de faire participer chaque Congolais à la reconstruction de la RDC. Je mettrai en valeurs nos ressources humaines qui constituent l’un des piliers du développement de la RDC. Je placerai l’Homme Congolais au centre de tout intérêt, et tout devra être fait pour rendre agréable sa condition de vie. Je remettrai les Congolais au travail en créer des emplois dans le secteur privé, notamment promouvant les petites et moyennes entreprises avant de faire appel aux capitaux étrangers.   

 

 

 

 

 

PHOTOS OFFICIEL CANDIDAT

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
UNITE DES VALEURS
  • Créé à Lausanne, en Suisse, en date du 7 mars 2009 par Maître Michel OKONGO LOMENA, Unité des Valeurs (UV) est un parti politique de l’Opposition qui est à ce jour bien ancré à l’intérieur de notre pays la RDC et bien représenté à travers le monde.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Catégories principales
Publicité