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UNITE DES VALEURS
27 octobre 2017

CONFERENCE DE PRESSE DU 27 OCTOBRE 2017

CONFERENCE DE PRESSE

 

DE

 

Me Michel OKONGO LOMENA

 

CANDIDAT PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

PRÉSIDENT NATIONAL DE UNITÉ DES VALEURS

 

 

 KINSHASA, LE 27 OCTOBRE 2017

 

 

 Mesdames, Messieurs de la Presse,

 

 

 Voici à présent une occasion renouvelée de rappeler à chaque fille et fils de ce pays que l’heure est extrêmement grave. Elle est d’autant plus grave pour notre cher pays, la République démocratique du Congo qui est confrontée à l’une des formes du terrorisme politique le plus abject dont l’éradication requiert impérativement l’implication de tous les Congolais. Et cela doit se faire maintenant et tout de suite.

 

Les 504 jours supplémentaires sollicités par la CENI pour, soi-disant, parachever le processus électoral, sont en effet une demande du Président Joseph KABILA KABANGE et sa Majorité au pouvoir, formulée par la bouche de Corneille NANGAA.

 

Vu sous cet angle, ceci constitue un affront et une provocation qui ne sauraient rester sans conséquences.

 

En observant attentivement le comportement de la Majorité présidentielle plus en détail, il apparait clairement que le Chef de l’Etat Joseph KABILA KABANGE ne veut pas quitter le pouvoir. Il a, dans le passé, utilisé tantôt les communicateurs de sa Majorité ; tantôt la Cour constitutionnelle pour brouiller les cartes, s’exprimant à demi-mot sur son intention réelle de demeurer éternellement au pouvoir.

 

Depuis un certain temps, le Chef de l’Etat utilise les transfuges de l’Opposition placés, tous, à des postes politiques à interconnexion avec des questions électorales, soit dans le Gouvernement ; soit au sein du CNSA, pour faire de ces derniers à la fois, des boucliers et des Porte-paroles acquis à sa cause. Une cause perdue d’avance.

 

À défaut d’obtenir 621 jours, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui se fait dicter par la Majorité Présidentielle ce dont elle doit dire et faire, a lancé un ballon d’essai et compressé sa demande en sollicitant 504 jours pour ”parachever le processus électoral”. « Sous réserve bien entendu de voir ce délai prolonger en cas de dérapage», avait-il précisé.

 

La CENI semble pourtant oublier que ce même délai de 504 jours, elle l’avait sollicité il y a une année, lors de son exposé fait en marge des travaux du dialogue national à la cité de l’Union africaine !

De qui se moque-t-elle ?

 

Passant outre les préoccupations et les attentes de notre peuple, nous vivons dans une République au sein de laquelle est engagée une guerre des motions. Motions de déchéance ; motion de défiance ; motion incidentielle ; et que sais-je encore ?...

 

Partout à travers le pays s’est érigé un comportement de défiance au sein des institutions ainsi que parmi les dirigeants politiques, à savoir :

 

 

Ø  À l’Assemblée nationale, deux motions de défiance  initiées contre le Vice-premier ministre Ramazani Shadary et le Ministre d’Etat Alexis Thambwe Mwamba ont semé la pomme de discorde entre les élus de l’Opposition et ceux de la Majorité présidentielle. Dans la foulée, une motion incidentielle a été brandie pour bloquer les deux motions à la suite de laquelle les Députés de l’Opposition ont décidé de quitter l’hémicycle et de suspendre leur participation aux travaux. Invoquant les articles 110.6 et 85.6 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la plénière a demandé l’invalidation de mandats des Députés de l’Opposition. Puis, la Cour constitutionnelle a été appelée à la rescousse.

 

La controverse autour de cette question a conduit à l’exhumation de l’Arrêt R. Const. 186/193 du 14 janvier 2015 à travers lequel la Cour constitutionnelle avait décliné sa compétence concernant l’interprétation des dispositions du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale ;  disant que les articles 146 et 147 de la Constitution sont clairs et ne donnent pas lieu à l’interprétation ; qu’enfin, la motion incidentielle n’est pas prévue dans les dispositions constitutionnelles.

 

Pendant ce temps, le pays est dans l’attente de nombreuses lois qui ne sont toujours pas élaborées.

Ø  S’agissant de la guéguerre au sein de l’Assemblée provinciale de la Ville-province de Kinshasa ayant provoqué la chute, le 5 octobre 2017 de son Président, Roger NSINGI, ce dernier déclarait sur les antennes de la Radio Okapi que sa destitution était illégale.

Ø  Un commentateur, Marie-France CROS avait comparé la crise des Gouverneurs à travers les provinces à un éléphant dans un magasin de porcelaines : La crise des gouverneurs avait débuté avec la destitution pour incompétence et mauvaise gestion des fonds publics, en octobre 2016, du chef de la province de la Tshuapa (Boende, dans l’ex-Equateur). Ce dernier a été réhabilité un mois plus tard par la Cour constitutionnelle, suivis de deux autres gouverneurs destitués par leurs assemblées provinciales en 2017, puis réhabilités par la Cour.

 

Ø  Ces derniers mois, nous avons constaté l’éviction de certains Gouverneurs, notamment : Mbuyu, Kazembe, Marcelin CISAMBO  Tokole et Abdallah

 

Malgré la tenue, le 26 août 2017, des élections des gouverneurs dans quelques-unes de provinces, la fronde des exécutifs provinciaux est loin d'être terminée.

 

Ø  Dans la province du Kwilu, l’élection de Michel BALABALA au poste de Gouverneur au détriment de Floribert LOBOTO, a servi non pas au kwangolais, mais plutôt à allumer le torchon qui brûle entre le PPRD et le PALU, qui ne communiquent plus que par des invectives, égratignant sans retenue le Président de l’Assemblée nationale qui est également Secrétaire général de la Majorité Présidentielle.

Ø  L’épisode CNSA est un nouveau feuilleton politique qui vient de mettre aux prises le Président de cet organe et le Premier ministre, Tshibala au point d’empêcher le numéro un du CNSA d’apposer sa signature sur le document final à l’issu des travaux de la Tripartite.

 

Depuis, nous assistons à un chapelet de boulimies entre le Président du CNSA et la Majorité Présidentielle.

 

Ø  Pour assaisonner une sauce électorale déjà amère par un ingrédient au gout extrêmement amère, le Président de la CENI Corneille NANGAA, déclare le 19 octobre 2017 en marge des travaux de la Tripartite, ce qui suit, je cite : «il ya une année, j’ai évoqué les 504 jours. Cela ne date pas d’aujourd’hui. Je reste cohérent ! Et si les conditions ne sont toujours pas réunies, même les 504 jours ne vont pas suffire ». Fin de citation.

 

Ø  Après le triple feuilleton du passeport biométrique ; permis de conduire biométrique et le mode de scrutin semi électronique, le 9 octobre 2017, le Gouverneur de la Ville-province de Kinshasa, André KIMBUTA préconise l’institution d’une taxe d’environ 50 francs congolais pour lutter contre l’insalubrité à Kinshasa, mais en réalité c’est pour extorquer davantage le Citoyen congolais déjà démuni.

 

Comme nous pouvons le constater, tous les actes politiques posés par la Majorité au pouvoir sont à contre-sens des intérêts de notre peuple. Peut-on conclure à l’amateurisme ? Au mépris ? Ou au défi lancé à un peuple qui a pourtant placé sa confiance envers ses dirigeants ? 

 

Bref, l’Humanité a connu plusieurs sortes de dictatures que je ne saurai évoquer toutes ici ; cependant, à voir comment l’intelligentsia congolaise, ou plutôt l’élite politique congolaise au pouvoir a orienté toute son intelligence vers le mal, il est horriblement regrettable de constater que nous sommes indiscutablement en face d’un terrorisme politique sans pareille dans l’histoire politique de notre pays. 

 

Un terrorisme qui a pour mission de :

 

Ø  Maintenir en laisse notre peuple ; notre Armée ; notre police ; notre Administration ; les objecteurs de conscience ; nos acteurs politiques ; nos Eglises ainsi que des Serviteurs de Dieu, les méprisant et empêchant ces derniers d’exercer librement leur vocation, allant jusqu’à persécuter leur mémoire en cas de décès ;

 

Ø  Instrumentaliser notre jeunesse en la manipulant au point de l’abroutir afin de la rendre amorphe ; non compétitive et non partante dans la course vers la vraie émergence et le développement de la RDC ;

 

Ø  Détruire l’outil de production, en facilitant la liquidation des entreprises privées et publiques encore sous perfusion qui n’ont plus d’autre choix que de procéder aux licenciements massifs de leurs personnels ;

Ø  Procéder à la mise en retraite prématurée des Agents et Cadres hautement qualifiés dans la Fonction publique ; les entreprises étatiques et paraétatiques, ainsi que dans d’autres secteurs sensibles ;

 

 

 

Ø  Restreindre les libertés individuelles au point de contraindre quiconque frappé par un deuil, et voulant enterrer un mort, de le faire exclusivement dans un cimetière indiqué par les officiels qui sont des principaux actionnaires dans toutes les activités funéraires en RDC ;

Ø  Restreindre la liberté d’association, de réunions et de manifestations en accordant des autorisations exclusivement aux personnes, partis politiques et associations de leur obédience ou à celles qui partage le même idéal avec la Majorité présidentielle ;

Ø  Affamer le peuple congolais, notamment en verrouillant tous les secteurs de production et d’importation, et en soumettant ceux-ci au contrôle d’un groupe d’individus sans foi ni loi ;

 

Ø  Retenir dans des maternités durant des semaines, des mois, voire des années, les nouveaux nés et leurs mères après accouchement, faute de ne pouvoir payer en totalité les frais d’accouchement.

 

En effet, régit depuis le 20 décembre 2016, non plus par la Constitution, mais par un enchevêtrement des Accords politiques accouplés par des arrangements particuliers, le Congo est à la dérive en train de tanguer sur des eaux troubles, et rien, absolument rien, ne semble arrêter ceux qui sont à la barre.

 

Cette dérive est consécutive à la perte de légitimité constitutionnelle de principaux animateurs des institutions de la République, arrivés hors mandat, à savoir :

 

Ø  Le Président de la République dont le mandat a pris fin le 19 décembre 2016 ;

Ø  Les Députés nationaux dont les mandats respectifs ont pris fin en février 2017 ;

Ø  Les sénateurs dont les mandats respectifs ont pris fin depuis 2012.

 

Ne disposant plus que d’une simple légalité constitutionnelle amoindrie et rongée par des arrangements particuliers, le Président de la République et sa Majorité présidentielle élargie aux transfuges de l’Opposition font de la navigation à vue, car ne pouvant se servir d’un Accord politique en panne sèche, et se servant par moments de la Constitution, uniquement à titre de référence, au lieu d’en faire un usage recommandé. Conséquences : Bien qu’étant déjà à la dérive, notre pays ressemble à une jungle où les plus faibles se soumettent sans vergogne à la loi du plus fort qui passe inexorablement pour être la meilleure.

 

L’Assemblée nationale a cessé d’être un temple de la démocratie, devenant malheureusement une arène où s’affrontent les gladiateurs de la Majorité au pouvoir contre ceux de l’Opposition, faisant passer à la trappe les intérêts et les attentes de notre peuple qui vit dans une misère noire.

 

Le spectacle ahurissant qui se déroule à l’Assemblée nationale est d’une flagrance inouïe, car les Représentants du peuple s’adonnent à des séquences théâtrales scandaleuses, d’abord parce qu’ils ont confondu ou inversé les rôles, ensuite parce qu’ils se considèrent comme étant au-dessus des lois, et que, de ce fait, ils croient tout se permettre. Et pourtant, l’article 2 du Règlement intérieur qui régit l’Assemblée nationale prévoit ce qui suit, je cite : ”Sans préjudice des autres prérogatives qui lui sont reconnues par la Constitution, l’Assemblée Nationale a pour mission de voter les lois ; de contrôler le Gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et les services publics”. Fin de citation.

 

 

Passant outre cette disposition, l’hémicycle a cessé d’être une tribune de confrontation démocratique, devenant un terrain où les Députés se tirent continuellement les pattes ; un lieu où s’entrechoquent motions contre motions au point de lasser la Cour constitutionnelle vers laquelle l’Assemblée nationale vient de se tourner pour la énième fois, sollicitant son arbitrage.   

 

Mentez, mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose, dit-on.

 

Atteints respectivement par le dépassement de mandats, d’aucun ne se pose la question de savoir d’où émarge le budget de fonctionnement de l’Assemblée nationale et du Sénat en cette période de soi-disant crise où la CENI peine à trouver le financement nécessaire à l’organisation des élections.

 

Comment comprendre que les Députés et Sénateurs arrivés en fin de mandats se soient-ils permis de prendre des vacances parlementaires payées dans une période d’austérité financière telle que celle que connait la RDC ?  Du moins, selon les affirmations du régime, sachant que selon les rapports concordants, seulement 6 des 50 milliards de dollars que le sous-sol congolais a produit durant les trois premiers trimestres de l’année 2017, sont entrés dans la caisse de l’Etat. Où sont passés les 44 autres milliards ?

 

Ce sont là des questions sans réponse, mais une preuve certifiée que le peuple congolais est délaissé et ne doit par conséquent sa survie que grâce à un sursaut républicain, car la grandeur d’un peuple se résume par sa capacité à affronter et à surmonter tous les obstacles dressés sur son chemin de liberté, d’épanouissement et de développement. C’est ce qui devra arriver pour notre peuple qui a su dans le passé, lutter à la fois pour arracher sa liberté, et recouvrer chaque centimètre de sa souveraineté, palier par palier.

 

Reléguée au bas de l’échelle de l’indice du développement humain, très loin derrière d’autres nations de la planète, la République démocratique du Congo doit tout entreprendre pour exercer de nouveau sa vocation de leadership, prompte à concourir à l’épanouissement et au bien-être de l’Humanité.

 

Dès à présent, les paroles doivent laisser la place aux actes, car le peuple congolais a finalement compris que, non seulement qu’il doit se lever, mais il doit se lever d’un bon pied et de façon déterminante.

 

Pour rendre effectif ce réveil, les habitants de 22 communes sur les 24 que compte la ville de Kinshasa se sont constitués en Collectifs pour s’approprier des taxes perçues sur les différents commerces, et ont respectivement arrêté des mesures d’encadrement et de gestion autonome des recettes engrangées qui devront leur permettre respectivement d’améliorer leurs conditions sociales ; d’aménager les rues ; de tracer des caniveaux ; de lutter contre l’insalubrité, entre autres. Les Collectifs ont de ce fait écrit à l’Hôtel de ville pour l’informer qu’ils mettaient fin à plus de dix ans de détournement de fonds estimés à plusieurs millions de dollars provenant des taxes qui n’ont jamais profité à aucune des communes.

 

Je prends ce jour, en mon nom propre et à celui de mon parti politique Unité des Valeurs, un engagement ferme consistant à accompagner nos Compatriotes qui sont venus solliciter notre accompagnement dans le cadre des Collectifs constitués par les habitants de leurs communes respectives.

 

 

Il est temps que nous puissions effectivement nous prendre en charge afin de mettre fin une fois pour toute à cette tyrannie.

 

C’est alors, et alors seulement que nous serions en mesure de relever le défi qui nous est lancé par le Président en sursis Joseph KABILA KABANGE et sa Majorité présidentielle élargie aux transfuges de l’Opposition.

 

Je veillerai personnellement pour que rien, ou personne ne vienne porter atteinte à la volonté populaire, sachant que la souveraineté appartient au peuple.

 

La stabilité de notre pays passe avant tout par la tenue des élections crédibles, libres et démocratiques dans un climat apaisé afin de permettre à la nouvelle classe politique dont je fais partie, de solliciter et d’obtenir la confiance de notre peuple, condition sine quoi non avant de procéder à la reconstruction de l’Homme congolais, puis à celle de la République démocratique du Congo.

 

Il est temps de remettre les Congolais au travaille, notamment en développant en priorité les secteurs agricoles, la pêche et l’élevage afin d’éradiquer la faim ; les maladies liées à la malnutrition ; l’insécurité alimentaire ; et d’assurer le développement durable et l’amélioration de la qualité de vie des Citoyens.

 

Nous veillerons à ce que l’économie ne puisse plus être au service d’une seule catégorie sociale au détriment des autres. Nous dégagerons la nécessité d’une redistribution équitable des richesses nationales au sein de la génération actuelle en assurant également celles des générations futures.

 

Nous devons également allier la qualité et les conditions de l’enseignement à la durée moyenne, et à la durée attendue de la scolarisation afin d’assurer la compétitivité de notre jeunesse à l’issue de la formation.

 

Ensuite, nous devons lutter contre l’instabilité persistante dans notre pays afin de mettre fin aux conflits armés ; aux conflits humanitaires chroniques ; aux violations de droits de l’Homme ; à l’exploitation illégale de ressources naturelles ; à l’impunité ; aux rivalités intercommunautaires ; à l’insuffisance des capacités d’action de l’Armée et de la Police face à leurs missions traditionnelles de protection des personnes et des biens afin de leur permettre de protéger efficacement le territoire national et de maintenir l’ordre public ; de lutter contre la faiblesse des systèmes judiciaires et pénitentiaire.

 

Nous devons également développer une politique de bon voisinage avec les Etats frontaliers afin de créer un climat d’entente entre nos populations respectives.

 

Nous allons nous engager à assurer la sécurité de notre planète notamment en renforçant le contrôle à l’intérieur de nos frontières afin de mettre un terme à la contrebande touchant nos ressources radioactives.

 

La réalisation de tous ses objectifs passe par la préparation des cadres du pays dont nous assurons la formation depuis des années.

 

Enfin, la reconstruction de la RDC passe par le renouvellement de la classe politique moyennant la tenue des élections libres et démocratiques dans un climat apaisé.

 

Face au blocage du processus électoral et à la prise en otage de l’avenir de tout un peuple par la volonté délibérée d’un seul individu, le départ du pouvoir de l’actuel Président Joseph KABILA s’impose comme préalable. Un préalable indiscutable.

 

1997 – 2017 : deux décennies de misère ; de souffrances ; des humiliations ; de gabegies financières ; de négativité ; de pleurs suffisent. La boucle est bouclée : Ne disposant plus de légitimité, Monsieur Joseph KABILA KABANGE doit quitter le pouvoir sans délai. Faute de quoi, ensemble avec les forces vives, nous allons l’y contraindre par tous les moyens afin que la République reprenne ses droits.

 

Toutes les institutions de la République étant hors mandat, une seule condition se pose, le départ immédiat et inconditionnel du pouvoir de l’actuel chef de l’Etat, le Président Joseph KABILA KABANGE.

 

 

Que Dieu bénisse la République démocratique du Congo !

 

PHOTOS OFFICIEL CANDIDAT

  

 Fait à Kinshasa, le 27 octobre 2017

 

                         

Me Michel OKONGO LOMENA

Candidat Président de la République, RD. Congo ;

Président National de Unité des Valeurs

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UNITE DES VALEURS
  • Créé à Lausanne, en Suisse, en date du 7 mars 2009 par Maître Michel OKONGO LOMENA, Unité des Valeurs (UV) est un parti politique de l’Opposition qui est à ce jour bien ancré à l’intérieur de notre pays la RDC et bien représenté à travers le monde.
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