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UNITE DES VALEURS
9 mars 2016

7ème ANNIVERSAIRE DE UNITÉ DES VALEURS : DISCOURS DE Me MICHEL OKONGO LOMENA

7ème ANNIVERSAIRE DE UNITÉ DES VALEURS : DISCOURS DE Me MICHEL OKONGO LOMENA CANDIDAT PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR LA PROPOSITION DES ÉLECTIONS À MAINS LEVÉES (URBAINE, TERRITORIALE, COMMUNALE ET DE SECTEUR OU CHEFFERIE).
Chers compatriotes congolais,
 
 
En mon nom propre, à celui de mon épouse ainsi qu’à celui de tous mes Conseillers ici présents, je salue la présence en ces lieux de diverses délégations venues de partout ailleurs, notamment, les délégations venues des Communes ci-après : Barumbu, Lemba, Matete, Kinseso, Ngaliema, Kintambo, N’sele, Limeté, Lingwala, Kinshasa, Ngaba, Kasa-Vubu, Kalamu,  Mont-ngafula, N’djili, Kimbanseke, Maluku,  et Masina.
 
 
Je salue également, la présence parmi nous des nombreux étudiantes et étudiants issus des diverses Universités, venus au nombre de 20 délégués par université, représenter leurs universités respectives.
 
 
Je fais un grand COUCOU à tous nos Compatriotes de l’intérieur et de l’extérieur qui nous suivent en liaison directe par téléphone, whatsApp et skype, et je rends à chacun et chacune un hommage particulier pour avoir résisté à la décentralisation accélérée appliquée par la Majorité présidentielle, qui loin de rapprocher les administrés des administrateurs, concoure plutôt à désunir nos populations.
 
 
Je rends à cet effet un hommage appuyé à nos compatriotes du Katanga, longtemps poumons de la RDC, qui ne méritent d’être écartelés de cette manière par la mise en application d’une décentralisation à la qui-va-vite motivée par des raisons égoïstes d’ordre politique.
 
 
Je salue tous ceux et toutes celles qui ont bien voulu être parmi nous à cet instant et qui n’ont pas pu, car empêchés pour une raison ou pour une autre.
 
 
Je profite pour anticiper mes vœux à la femme à l’occasion de la journée internationale de la femme et je m’associe à la joie de cette journée.
 
 
Avec un cœur contrit, je partage ma peine avec nos compatriotes de Béni et de l’Est de notre pays dans l’ensemble, victimes de la barbarie qui rythme leur quotidien.
Je partage la souffrance de tous nos compatriotes de la Diaspora à travers le monde avec lesquels nous avons en commun un même sort  et lié en tant que Congolais de la RDC, et qui souffrent à distance au travers des nouvelles peu réjouissantes qui leur parviennent quotidiennement depuis la RDC, leur chère patrie.
 
 
À nos hommes en uniformes engagés dans des opérations périlleuses pour défendre la cause nationale, aux éléments de nos forces de l’ordre dont la morale est constamment affectée par des donneurs d’ordre sans foi ni loi ; aux éléments de nos services de sécurité qui ont encore un sens de l’honneur et qui consentent d’énormes sacrifices et des privations pour la sauvegarde de nos territoires, j’exprime ici toute ma pensée et ma reconnaissance ;
 
 
À nos retraités aujourd’hui dans l’oubliette ; à la majorité silencieuse qui souffre et meurt dans l’anonymat et l’abandon le plus total, j’exprime à ce jour toute ma compassion.
 
 
À la Communauté internationale qui sert des béquilles à la RDC depuis l’origine de notre indépendance, j’exprime ici l’assurance de toute ma gratitude. 
 
 
Je ne saurai contempler de regard le soleil couchant tout à l’heure sans pouvoir penser et rendre hommage à un géant de le la scène politique nationale et internationale qui aurait dû être parmi nous ce jour, mais qui nous a malheureusement quitté cette année ; Un homme de grandes qualités dont je salue la mémoire à titre posthume. Il s’agit de Me Gérard KAMANDA WA KAMANDA qui fut, je le répète, un grand homme pour qui la mort a hélas  ouvert ses portes très tôt. En tout cas trop tôt. Tout en préservant les fruits de l’amitié que le défunt m’a témoigné de son vivant, je déplore le fait que le décès de ce grand et digne fils de la RDC soit inscrit par le pouvoir de Kinshasa dans le registre des anonymes.
Je salue également la mémoire du chantre Marie MISAMU qui s’en est allée dans le Seigneur à fleur de l’âge, laissant un vide parmi les vivants de notre district commune de Tshangu.
 
 
Chers compatriotes Congolais, 
     
 
Ce lundi 7 mars 2016, jour après jour, UNITE DES VALEURS vient de totaliser sept années d’existence et de lutte au service de la nation. Profitant de cette journée anniversaire, une évaluation de nos actions politiques et sociales s’impose afin d’établir un bilan de notre parcours, mais aussi d’amener chaque Congolais à affuter et à fourbir ses armes démocratiques pour une résistance populaire contre une nouvelle dictature qui s’enracine davantage dans notre pays au mépris de nos droits élémentaires, et qui viole la Constitution et les lois de la République.
 
 
 
Cependant, l’heure étant grave, je demande votre indulgence, car je ne saurai m’attarder sur le bilan de l’action menée par Unité des Valeurs depuis sa création, alors que le chemin à parcourir reste à ce jour long et sinueux, et que notre pays est présentement menacé de l’intérieur par les dirigeants au pouvoir, et de l’extérieur par une visée expansionniste qui anime certains dirigeants des pays amis et frères.
 
 
En un seul trait, j’aimerais porter à la connaissance de notre peuple ce qui suit :
 
 
Sur le plan politique : Unité des Valeurs a défendu le peuple congolais par des actions concrètes à chaque fois où sa vie ou ses intérêts étaient en péril. C’est le cas entre autres des habitants de Kinsuka cimetière, menacés d’expropriation, et qui a finit par retrouver ses terres grâce à notre intervention ; de la population de Béni et de l’Est de notre pays en faveur de laquelle nous nous battons pour que cessent les massacres, les viols et les violations ; des refoulés de l’Angola et du Congo-Brazzaville en faveur desquels nous avons tancé les auteurs et condamné le mutisme de nos dirigeants politiques ; des Congolais enterrés dans la fosse commune de Maluku en faveur desquels nous nous battons pour que lumière et justice soient faites ; de notre participation aux Concertations nationales où nous avons été parmi les artisans des 789 recommandations que le Chef de l’Etat Joseph Kabila a fait siennes ; de notre promptitude à mener des assauts médiatiques à chaque fois où les intérêts de la RDC étaient en péril. Et j’en passe… 
 
 
Sur le plan social : Unité des Valeurs a organisé à ses propres frais, plusieurs séminaires de formation civique en vue de concourir au renforcement de la conscience nationale, auxquels  ont pris part des milliers des Congolais ; nous avons en parallèle élaboré à nos frais propres, un programme en cours d’exécution pour lutter contre l’analphabétisme qui permet à des milliers des Congolais de suivre gratuitement les cours d’alphabet dans une centaine des sites installés à Kinshasa et dans le Bandundu.
 
 
Chers compatriotes congolais,
 
 
Le Congo brule. Transformés en pyromane, ceux et celles qui ont en charge la gestion de la RDC ont réussi à mettre le feu sur l’avenir de notre pays ; sur les conditions sociales des Congolais ; sur l’image de notre pays à l’extérieur ; sur les relations internationales ; sur la démocratie et sur le processus électoral.
 
 
L’usure du pouvoir et le dépassement de mandat au sein de l’appareil exécutif national, du Sénat et des institutions de base ont complètement asséché les espoirs de notre peuple, car les différents animateurs des institutions susmentionnées ne  se sont jamais mis véritablement au service de la nation, privilégiant leurs propres intérêts au détriment de tout un peuple qui vit et respire quotidiennement dans la douleur et croupit dans une misère noire.
 
 
 
La plainte du Chef de l’Etat déposée au Parquet général de la République contre ses collaborateurs pour entre autres, corruption, blanchissement des capitaux, détournements et fraude fiscale à hauteur de 15 milliards de dollars américains chaque année est une triste illustration.
 
 
Après les cinq chantiers, œuvre du Chef de l’Etat que tout Congolais lui reconnait la paternité, et que d’ailleurs personne ne la lui dispute, un plan pour l’émergence de la RDC projeté au-delà de l’An 2030 qui ressemble fort à un mirage du désert vient d’être présenté au peuple congolais à un moment où aucun des fils et filles de ce pays n’attend rien d’autre du Chef de l’Etat que son départ du pouvoir le 20 décembre 2016 afin que la République reprenne ses droits.
 
 
En effet, il est triste de constater que le Chef de l’Etat se trompe fréquemment de contexte et d’époque ; tenez :
 
 
-      Là où le peuple exige que la RDC soit dotée annuellement d’une enveloppe budgétaire conséquente qui soit à la hauteur de son état de besoin réel, le Président Joseph Kabila justifie la modicité de l’enveloppe budgétaire allouée chaque année à la RDC par le détournement de 15 milliards de dollars/l’An opéré chaque année par ses collaborateurs ;
 
 
-      Là où le peuple congolais constate l’échec de son programme  «Les cinq chantiers» et exige qu’un bilan lui soit présenté d’ici le 20 décembre 2016, date de son départ du pouvoir, le Président Joseph Kabila propose aux Congolais un plan pour l’émergence du Congo projeté au delà de l’An 2030 ;
 
 
-      Là où les Congolais exigent que soit financée par le pouvoir, la tenue des élections générales dans les délais constitutionnels pour obtenir entre autres, le départ de son régime, mais surtout son départ au terme de ses deux mandats passés à la tête de la RDC, le Président Joseph Kabila propose le dialogue et refuse de donner des moyens financiers nécessaires à la CENI pour l’organisation des élections. 
 
 
-      De par sa décision n°001/CENI/BUR/ du 12 février 2015, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait publié un calendrier global portant organisation des élections provinciales, urbaines, municipales, locales, législatives et présidentielles étalées sur une période allant de 10 mars 2015 au 17 décembre 2016 (mise à part le processus d’installation, évaluation et  du dépôt du rapport général du processus). Le calendrier susmentionné a été précédé par deux autres publiés en 2012 et en mai 2014. Aucun de ces trois calendriers n’a été d’application.
 
 
-      Le 16 décembre 2015, Monsieur Corneille NANGAA, Président de la CENI avait exprimé son incapacité à produire un nouveau calendrier au motif que l’élite politique ne veut pas l’aider à organiser les élections.
 
 
 
Au regard du nouveau développement du processus électoral, force est de constater qu’en dépit de sa qualité d’institution d’appui à la démocratie et de l’administration électorale, la CENI dont l’attitude envers le pouvoir laisse transparaitre de plus en plus une certaine complicité, vient d’afficher son incapacité à organiser les élections, violant ainsi l’article 211 de la Constitution de notre pays qui dispose que ʺil est instituée une Commission électorale nationale indépendante dotée de la personnalité juridique. La Commission électorale nationale indépendante est chargée de l’organisation du processus électoral, notamment de l’enrôlement des électeurs, de la tenue du fichier électoral, des opérations de vote, de dépouillement et de tout référendum. Elle assure la régularité du processus électoral et référendaire ʺ.
 
 
Unité des Valeurs est signataire du Code de bonne conduite ainsi que du protocole d’accord instituant un Comité de liaison entre la CENI et les partis politiques reconnus en RDC qui prévoit dans son article 2 «que le Comité de liaison est un cadre d’échange, d’information électorale et de dialogue permanent entre la CENI et les partis politiques légalement constitués sur le processus électoral». ART. 2 DU PROTOCOLE D’ACCORD INSTITUANT UN COMITE DE LIAISON ENTRE LA CENI ET LES PARTIS POLITIQUES. En marge de la cérémonie de la signature de ces deux protocoles à laquelle j’avais assisté, l’Abbé MALUMALU alors président de la CENI avait déclaré que : «que la CENI s’engage à respecter les règles de jeux définies dans ce protocole, à prendre toutes les mesures nécessaires et appropriées pour garantir la transparence et la régularité du processus électoral dans son ensemble».
 
 
Au regard de faits, la CENI se comporte en une véritable caisse de résonance de la Majorité présidentielle et accompagne celle-ci à accomplir son fameux glissement en soutenant de manière tacite la tenue du dialogue proposé par le Chef de l’Etat et dont personne au sein de nos populations n’en veut.
 
 
La Constitution et la loi confèrent à la CENI la personnalité juridique et de larges pouvoirs réglementaires en vue notamment de l’identification et de l’enrôlement des électeurs. Il s’agit ici de se poser la question de savoir si la CENI a fait valoir dans les délais ses droits au financement par le Gouvernement des différentes opérations électorales.
 
 
Selon la CENI, «le processus électoral est une séquence d'activités suivies de manière cyclique plutôt qu'une série d'événements organisés de façon discontinue». Ceci étant, nous ne pouvons comprendre le fait que la CENI n’ait pas réagi vigoureusement face au non respect par le Gouvernement congolais du plan de décaissement des fonds d’autant plus que dans une de ses séances, l’Assemblée nationale avait déclaré qu’une somme de 200 millions de dollars américains devait être épinglée chaque année dans le budget de la CENI.
 
 
Chers compatriotes congolais,
 
 
Une fois de plus, nous sommes trahi par ceux dont certains d’entre vous ont voté et porter au pouvoir en 2006 et 2011 ; et je suis triste de constater que malheureusement l’histoire est en train de se répéter.
 
 
 
Nous sommes retournés exactement à la situation qui avait prévalue dans les années qui ont précédée la fin du règne de Mobutu. La similitude est frappante ; tenez :
 
 
1.    Du temps de Joseph Mobutu, une conférence nationale réunissant les forces vives de la nation convoquée en 1991 à l’issue de laquelle des nombreuses résolutions produites restèrent lettre morte, car boycottées par Mobutu qui ne voulut ni la tenue des élections réclamées pourtant par l’ensemble du peuple zaïrois de l’époque qui souhaitait voir ce dernier sortir par la grande porte au bout de ses 32 ans de règne.
 
En parallèle, du temps de Joseph Kabila, 2013 a été marquée par les Concertations nationales auxquelles prirent part toutes les forces vives de la nation à l’issue desquelles des nombreuses résolutions produites au terme de plusieurs semaines, ne sont pas d’application.
 
 
 
2.     Le 4 mai 1997 à bord du navire sud africain Oténiqua ancré à Pointe-Noire, face à Joseph-Désiré Mobutu qui tenait à conserver son pouvoir en dépit du délabrement de la RDC, Laurent-Désiré Kabila qui se rallia à la volonté populaire lui répondit : « Vous ne pouvez plus rien faire pour notre peuple. Il est temps pour vous de passer la main à d’autres fils du pays. Le Congo n’est pas votre propriété ».
 
 
En parallèle, Que dire du Président Joseph Kabila qui, en dépit des recommandations constitutionnelles s’obstine à garder le pouvoir et refuse d’organiser les élections sous différents prétextes, allant jusqu’à inviter les Congolais à envisager un autre mode de scrutins peu couteux ?
 
 
En effet, dans son message à la nation du 28 novembre 2015, parlant des élections tant attendues par le peuple congolais, le Chef de l’Etat avait clairement affirmé ce qui suit : «le financement du processus électoral nous impose une réflexion profonde. En effet, à ce jour la CENI a communiqué à toutes les parties prenantes au processus électoral, un budget équivalent en francs congolais à un milliard et deux cents millions de dollars américains pour financer l’ensemble du processus électoral. Pour l’année 2016, le Gouvernement a prévu dans le projet des finances, une enveloppe équivalent à 500 millions de dollars américains. Chaque mois, il y a la moitié du budget précité et avec pour contrainte de débloquer plusieurs dizaines de millions de dollars par moi. C’est que la capacité de mobilisation actuelle de recette ne permet pas. Comment résoudre un tel dilemme ? Ne peut-on pas engager, dès à présent, une réflexion sur un système électoral avec des modalités de vote peu couteuses comme c’est dans d’autres pays ? … Ensemble, il nous faut lever les options à la fois courageuses et pragmatiques sur les réformes qui s’imposent sur tous ces sujets relatifs à la gouvernance électorale de notre pays».
 
 
 
Puisque le Chef de l’Etat nous a invité d’engager, «dès à présent» avait-il dit, une réflexion sur un système électoral avec des modalités de vote peu couteuses,  je viens pour ma part aujourd’hui inviter le peuple congolais à prendre ses responsabilités face à l’histoire afin que chaque entité urbaine, territoriale, communale, et de secteur ou de chefferie s’organise incessamment pour élire les dirigeants de leur choix par un mode de scrutin à main levée. Ce choix relève d’une jurisprudence politique d’autant plus que de son vivant, feu le Président Laurent-Désiré Kabila avait eu recours à cette pratique en 1997, pour permettre aux Congolais de se choisir les dirigeants de leur choix. Il sera dès lors demandé à la population de procéder par la suite à l’installation de nouveaux élus afin de rendre effective la prise en fonction de ces derniers dans les meilleurs délais pour assurer la reprise et le bon fonctionnement des administrations, car au niveau des Communes présentement, les Bourgmestres ont été nommés de manière anarchiques au point que certains sont éloignés de leurs administrés au mépris de principe de proximité qui recommande que chaque Bourgmestre soit domicilié a la Commune qu’il administre. Il sera également question d’élire des Conseillers communaux qui devront désormais siéger au sein des Conseils communaux afin de faire fonctionner le mécanisme du contrôle qui faisait défaut dans la gestion des Communes, et à défaut duquel les Communes sont jusqu’à présent administrées de manière autocratique par seuls, des Bourgmestres, et sans égard aux populations.
  

PHOTOS OFFICIEL CANDIDAT

 
Réconforté  par la loi portant organisation des partis politiques qui prévoit que «dans leurs création, organisation et fonctionnement, les partis politiques veillent au respect du principe de l’alternance au pouvoir par la voie du libre choix du peuple» (art. 5 let B) je me sens à même de confier à chacun d’entre vous à la fois son propre sort et celui de la République qui doit reprendre ses droits.
 
 
En définitive, je suis certain que la présente option, permettra, je n’en doute pas, à la CENI d’organiser avec un budget désormais allégé les restes des élections étant donné que les contraintes financières viennent d’être évaluer au rabais.
 
 
J’invite la Police ainsi que nos forces armées à maintenir intact leur caractère apolitique, et à n’intervenir que dans cadre de leurs prérogatives constitutionnelles.
 
 
Tous, ensemble pour un Congo fort !
 
 
Que Jésus-Christ bénisse la République démocratique
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UNITE DES VALEURS
  • Créé à Lausanne, en Suisse, en date du 7 mars 2009 par Maître Michel OKONGO LOMENA, Unité des Valeurs (UV) est un parti politique de l’Opposition qui est à ce jour bien ancré à l’intérieur de notre pays la RDC et bien représenté à travers le monde.
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