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UNITE DES VALEURS
21 avril 2017

PLAN DE SORTIE DE CRISE AVEC UNE GESTION DU PAYS SANS JOSEPH KABILA KABANGE

I. INTRODUCTION
 

PHOTOS OFFICIEL CANDIDAT

La République démocratique du Congo connait l’une des crises politiques les plus dévastatrices de son histoire dont la résolution nécessite de la part de chacun, le sens du compromis et de concession sans lequel l’élite politique dans son ensemble ne pourra accéder à l’inclusivité derrière laquelle elle court depuis des années.
 
Les fautes, ainsi que les erreurs politiques commises par l’Opposition politique sont inhérentes à un environnement politique tel que celui de la RDC où les passions et les ambitions sont exprimées plus fort que la sauvegarde des intérêts nationaux.
 
Cette pratique étant la source de la crise sociale et politique qui affecte durablement notre pays, il est temps que cela cesse.
 
«Quelque soit la durée de la nuit, le soleil finit toujours par se lever» dit-on. N’est-ce pas aujourd’hui, l’aurore qui précède la levée du soleil pour nous, Congolais ?
 
Nous avons tous rêvé d’avoir en 2016 des élections crédibles et démocratiques dans un climat apaisé ; et tous, nous sommes unanimes à reconnaitre qu’un seul individu, en l’occurrence le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange à la tête de sa Majorité présidentielle, a constitué un frein pour la tenue de celles-ci. Dans sa naïveté, l’Opposition politique à laquelle j’appartiens l’y a aidé en osant croire que le Président de la République est un homme de parole ; un homme respectueux de droit et de la Constitution. En nous montrant très sérieux pour les affaires de l’Etat, nous avons hélas mis à la disposition du Président Joseph Kabila des électrons dont il se sert pour manipuler, diviser, affaiblir et émietter l’Opposition politique à sa guise au point de se positionner, au final, en pourvoyeur des postes politiques qu’il distribue à qui mieux-mieux. Lui dont le mandat a pris fin le 19 décembre 2016, et qui doit sa présence à la tête de l’Etat suite à une mauvaise interprétation de l’article 70 de la Constitution de notre pays dont l’analyse précédant sa mise en application n’a pas suffisamment pris en compte les ”faits et causes″.
 
Tout cela est derrière nous car, nous sommes nombreux à avoir rêvé d’une transition sans Joseph Kabila, oubliant tout simplement que, entre le rêve et la réalité, il y a toujours un fossé. C’est ce fossé qu’il faudrait remblai pour accéder au rêve.
 
II. PROPOSITIONS
 
Pour éviter de donner au Président Joseph Kabila un motif de demeurer longtemps au pouvoir en prolongeant indéfiniment la transition au-delà de son dernier mandat tout en s’appuyant abusivement sur l’article 70 de la Constitution qui prévoit que ″à la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu″ l’Opposition politique doit se ressaisir et s’organiser rapidement afin de constituer une force capable de renverser la donne condition sine qua non pouvant permettre la mise en application de nos différents projets de société en faveur de notre peuple. Pour y arriver, il nous faudrait organiser une sorte de transition virtuelle à laquelle seront impliqués tous les acteurs politiques de l’Opposition qui s’engageraient à faire des concessions majeures afin de trouver un compromis sur la répartition des postes de responsabilités avant de se lancer aux élections prochaines.
Techniquement, il faudrait procéder de la manière suivante :
 
1. Evaluer les ambitions politiques de chaque acteur politique de l’Opposition et son parti politique ;
2. Eriger une pyramide des postes de responsabilité (principalement postes à mandat électif) à pourvoir sur l’ensemble de notre pays ;
3. Procéder au regroupement de tous les acteurs politiques de l’Opposition afin de placer respectivement chacun dans une échelle pyramidale selon ses ambitions politiques ;
4. Confronter les ambitions de chacun et amener les uns et les autres à faire de concessions afin de pouvoir nous mettre d’accord autour des candidatures concertées ;
5. Effectuer virtuellement un partage des postes de responsabilité de manière consensuelle afin que chaque acteur de l’Opposition se retrouve ;
6. S’engager mutuellement à battre collectivement campagne en faveur de l’un ou l’autre des candidats choisis par consensus.
 
Le but recherché ici est de mettre d’accord tous les acteurs politiques de l’Opposition sur les différents choix des candidats avant de se lancer dans la course électorale.
 
C’est de cette manière que l’Opposition dans sa diversité pourra remporter les élections prochaines et diriger le pays dans une sorte de transition consensuelle car ce serait là une équipe dirigeante issue d’un consensus politique qui aura à travailler ensemble l’espace d’un mandat.
 
 
CONCLUSION
 
Le Chef de l’Etat et sa Majorité présidentielle n’ont jamais respecté ni la parole donnée, ni le droit, ni même la Constitution de notre pays. Ils ont été impliqués ces derniers temps, dans deux démarches politiques importantes qui les ont même évité un carton rouge de la part du Rassemblement et alliés en décembre 2016. Ils se sont hélas servis de la rampe que les conclusions des travaux du dialogue de la cité de l’Union africaine leur ont offerte pour s’ériger en pourvoyeurs des postes politiques allant jusqu’à débaucher les meilleurs d’entre nous et à nous diviser. Ils ont foulé aux pieds l’Accord de l’Union Africaine du 18 octobre 2016, et celui du 31 décembre 2016. Cette attitude relève d’un hold-up politique d’un autre siècle. Ils ont réussi à aligner, grands et petits, les acteurs politiques, tels les enfants de l’école primaire dans une cour de récréation, tenant fermement entre leurs mains des listes pour quémander les postes de responsabilité auprès d’un régime hors mandat assurant les affaires courantes.
Cette proposition offre une opportunité pour chaque acteur politique de l’Opposition de se rendre compte que, unis, nous seront plus efficace. En nous mettant ensemble et en nous accordant sur l’essentiel pour remporter les élections, chacun d’entre nous se retrouvera avec un poste de responsabilité pour une période de cinq ans et non de continuer à ramper auprès de la Majorité au pouvoir pour chercher à obtenir des postes de responsabilité mouvants et instables de surcroit éphémères dont la durée n’excédera pas 12 mois à compter de ce jour ; cinq ans durant lesquels la possibilité sera offerte à chacun pour servir notre peuple.
 
Ce procédé est le seul pouvant permettre à notre pays d’éviter une longue transition politique avec Joseph Kabila, tel fut le cas au temps du régime Mobutu qui avait pris en otage le peuple congolais pour une transition de sept ans.
 
En ce qui concerne les postes à mandat électif et nominatifs à pourvoir, nous avons à l’affiche : un poste du Président de la République ; un poste de Premier ministre ; Quatre postes de Vice Premiers ministre ; sept postes de Ministre d’Etat ; trente quatre postes de Ministres ; vingt trois postes de Vices Ministres ; 500 députés nationaux, membres de bureau compris ; 128 Sénateurs, membres de bureau compris ; Cinquante deux postes de Gouverneurs et Vices gouverneurs ; deux cents soixante postes de Ministres provinciaux ; Sept cent quatre-vingt députés provinciaux ; soixante seize Maires des Villes ; trois cents cinquante six Bourgmestres ; Cent cinquante Portefeuilles ; Territoriale : deux cents quatre vingt-dix ; secteur : mille quatre cents soixante quatorze.
Partant, il y a quatre milles cent trente-six postes à mandat électif et nominatif à pourvoir après les élections.
La présente proposition est adressée à tous les partis de l’Opposition pour diligence.
Il appartient à présent à chaque Président des partis politiques de l’Opposition de se saisir de cette proposition, de l’enrichir puis d’organiser au plus tôt une première rencontre de prise de contact.
En ce qui me concerne, je suis prêt à revoir mes ambitions afin de faire passer à l’avant l’intérêt national.
Que vive la République démocratique du Congo !
Que le Seigneur Tout puissant bénisse la République démocratique du Congo
Fait à Kinshasa, le 21 avril 2017
Le Président National,
Me Michel OKONGO LOMENA
Copies à :
 
- Secrétaire général en charge des partis politiques, Ministère de l’intérieur
- Chancellerie (tous) ;
- Presse ;
- CENCO ;
- CENI,
- ONG de droits de l’Homme ;
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UNITE DES VALEURS
  • Créé à Lausanne, en Suisse, en date du 7 mars 2009 par Maître Michel OKONGO LOMENA, Unité des Valeurs (UV) est un parti politique de l’Opposition qui est à ce jour bien ancré à l’intérieur de notre pays la RDC et bien représenté à travers le monde.
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